Fondation
“La Troisième Conférence Islamique au sommet intitulée “Session d’Al-Qouds et de la Palestine” s’est tenue à Makkah Al-Mukarramah, Royaume d’Arabie Saoudite, du 19 au 22 Rabi Al-Awal 1401, soit du 25 au 28 janvier 1981.
Prenant en considération le discours adressé par Sa Majesté le Roi Khalid bin Abdulaziz d’Arabie Saoudite aux dirigeants de la Oumma, à ses responsables et aux musulmans du monde entier, dans lequel il a appelé la Oumma, ses érudits et ses penseurs à mobiliser leurs énergies pour faire face avec diligence aux développements de la vie contemporaine et à ses problèmes tout en étant guidés par la foi musulmane et ses principes éternels capables de réaliser le bien-être spirituel et matériel de l’homme en tout lieu et en tout temps.
Dans son discours, Sa Majesté a également appelé à la création d’une Académie internationale du Fiqh islamique, composée d’érudits, de juristes et de penseurs du monde musulman, afin de trouver des réponses islamiques authentiques à toutes les questions et problèmes posés par la vie contemporaine.
Rappelant le rôle crucial de la connaissance et de la raison dans le progrès des nations et l’avancement de l’humanité,
Rappelant l’extraordinaire rôle civilisationnel joué par la Charia et par le patrimoine islamique, enrichissant le savoir universel commun, guidant l’humanité vers la lumière et la réussite, et demeurant ainsi une source riche et une base solide pour faire progresser la vie humaine vers un avenir meilleur,
Soulignant le besoin de la Oumma, à ce tournant historique, d’une Académie dans laquelle les efforts de ses juristes, savants et sages convergent afin que cette Oumma présente des principes authentiques émanant des sources intellectuelles éternelles émanant du Saint Coran et de la Sounna du Prophète (SAW),
Décide ce qui suit,
Créer une académie appelée (Académie de Fiqh Islamique) dont les membres sont des fouqaha, des oulémas et des penseurs dans divers domaines de connaissance de la jurisprudence, de la culture, de la science et de l’économie provenant de tout le monde musulman afin d’étudier les problèmes de la vie contemporaine et d’exercer l’Ijtihad sur celles-ci de manière authentique et pratique afin de parvenir à des solutions émanant de l’héritage musulman, ouvert à la pensée islamique moderne envers ces questions.
Charger le Secrétaire Général de l’OCI de consulter la Ligue du Monde Musulman afin de prendre les mesures nécessaires à l’élaboration des statuts de cette Académie et de les présenter à la prochaine Conférence des Ministres des Affaires Etrangères des Pays Musulmans afin de les examiner et prendre les mesures nécessaires à leur approbation.
Discours du roi Fahd bin Abdulaziz Al Saud :
Lors de la treizième conférence des ministres des Affaires étrangères, qui s’est tenue à Niamey, la capitale du Niger, du 3 au 7 Dhu al-Qi’dah 1402, correspondant au 22-26 août 1982, les statuts de l’Académie du Fiqh islamique ont été approuvé. La conférence a également appelé à la tenue d’une conférence générale à La Mecque pour la fondation de l’Académie et au cours de laquelle les statuts seront approuvés après avoir revue les commentaires des Etats membres à leur égard.
Dans son discours d’ouverture de la conférence fondatrice de l’Académie, tenue à La Mecque sous le patronage de Sa Majesté le Roi Fahd bin Abdulaziz d’Arabie Saoudite – qu’Allah lui fasse miséricorde, les 26-28 Chabane 1403 (7-9 juin 1983), Sa Majesté a déclaré :
“Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, et que les éloges et la paix soient sur Son Dernier Messager :
Avec les louanges d’Allah le Tout-Puissant, la conférence fondatrice de l’Académie de Fiqh islamique s’est tenue à La Mecque du 26 au 28 Chabane 1403 (7-9 juin 1983) sous les auspices de Sa Majesté le Roi Fahd d’Arabie Saoudite et Président de la Troisième Conférence Islamique au sommet.
Grâce à la conférence fondatrice, l’Académie de Fiqh islamique est devenue une réalité et l’un des organes de l’Organisation de la Conférence islamique, en application de la résolution n° 8/3-W (QA) de la troisième Conférence islamique au Sommet, tenue à Makkah Al-Mukarramah et Taif, Royaume d’Arabie Saoudite, du 19 au 22 Rabi` al-Awal 1401 (25-28 janvier 1981), dans laquelle fut décidé de créer l’Académie.
Lors de l’ouverture de la conférence fondatrice de l’Académie islamique de Fiqh, Sa Majesté le Roi Fahd bin Abdulaziz – qu’Allah lui fasse miséricorde – a déclaré :
“Au nom d’Allah, loué soit-Il, et que les éloges et la paix soient sur le Messager, notre maître Mohamed, sa famille et ses compagnons “,
Votre Honneur et Excellence,
Membres de la Conférence fondatrice de l’Académie Internationale du Fiqh Islamique :
Je vous salue avec les salutations de l’Islam, al-Salam Alaykum wa-rahmatu Allah wa barakatuh, que la paix, la miséricorde et les éloges d’Allah soient sur vous. Je vous souhaite la bienvenue dans ce pays généreux, berceau de l’Islam, et la Qibla des musulmans. Je demande à Allah de diriger vos pas et de faire du succès votre allié.
Votre réunion est le véritable début d’une importante étape dans l’histoire de notre Oumma, dans laquelle l’honneur de servir la Charia transcende les limites des efforts individuels et régionaux et traverse les frontières politiques par le biais d’une organisation mondiale, une première en son genre, qui exprime l’unité de l’Oumma dans ce domaine.
Chers frères et sœurs,
Le travail d’équipe est la marque du succès de la Oumma et de sa capacité à relever les défis. Les indicateurs montrent que la Oumma s’est mise sur la voie de la correction de son parcours historique et du retour à la foi à la lumière de la solidarité de ses enfants. Il s’agit de la troisième conférence islamique au sommet qui s’est tenue à proximité de la Kaaba et qui compte, parmi ses résultats et ses décisions, la décision historique prise par les dirigeants du monde musulman de créer l’Académie internationale du Fiqh islamique, que nous témoignons aujourd’hui dans cette conférence. Cette conférence a été une grande occasion, un début sérieux et conscient pour notre Oumma vers la réalisation de ses aspirations à la gloire et au triomphe pour poursuivre son rôle de pionnier dans le développement de la civilisation humaine, la réalisation de la justice et la libération des hommes de l’injustice humaine.
Nous croyons tous – chers frères et sœurs – que l’Islam est une religion qui s’adresse à la raison, s’oppose à l’arriération sous ses différentes formes et aspects, encourage la liberté de pensée, s’adapte aux réalisations de l’ère moderne et encourage leur exercice continu. De même que l’Islam établit les règles de comportement, il régit également les relations sociales et internationales basées sur la miséricorde, pour laquelle Allah le Tout-Puissant a dit : “Et Nous ne t’avons envoyé que comme une miséricorde pour les mondes” Al-Anbiya, 107.
Les relations humaines se sont constamment développées, mais la pensée humaine n’a pas réussi à étudier les souffrances humaines et à répondre à ses espoirs de prospérité et de paix, aussi la raison humaine a-t-elle besoin d’un ajusteur de miséricorde. Le Messager d’Allah (SAW) n’a rejoint le Compagnon Suprême qu’après avoir réussi à nous transmettre la religion d’Allah dans son intégralité et telle qu’Il la voulait pour nous. La loi de l’Islam a été la véritable grande richesse du monde musulman, et la cause de son autonomie qui l’a préservé dans les circonstances les plus sombres où il a subi des attaques féroces contre son héritage, sa civilisation et son humanisme.
Chers participants,
Nous sommes témoins, à notre époque, de la souffrance de certaines parties de notre Oumma tels qu’en Palestine, dans les terres arabes occupées et en Afghanistan, gémissant sous le poids de l’injustice, de l’oppression et de l’agression, tout comme nos sanctuaires à Jérusalem sont profanés par l’occupant qui a versé le sang, occupé le lieu sacré et déplacé des millions de nos frères et sœurs musulmans. La faiblesse et l’affaiblissement de la Oumma ne lui seraient pas arrivés si elle avait adhéré aux directives du Coran et de la Sounna du Prophète (SAW). Cependant, se détourner de la forteresse de l’Islam a été le premier et le plus influent facteur des défis féroces auxquels la Oumma est confrontée aujourd’hui de la part de ses ennemis qui travaillent constamment et avec persistance à la dévier de sa foi, parce que les ennemis de l’Islam se rendent compte que les Musulmans n’ont aucune ardeur sans leur adhésion à leurs solides croyances, car ne pas y adhérer devient une source de périls menaçant les terres de l’Islam et la Oumma de Mohamed (SAW).
Je crois que la première étape pour construire notre unité est de renoncer aux disputes entre les musulmans et de les traiter avec l’esprit de la fraternité islamique, conformément aux paroles du Tout-Puissant : “Et accrochez-vous tous ensemble au Habl (corde) d’Allah et ne vous divisez pas”. Le Tout-Puissant a également dit : “Et ne vous disputez pas, sinon vous allez vous affaiblir et perdre votre force”.
En outre, le véritable début de notre puissance dépend de notre capacité à faire face aux problèmes sociaux, économiques et humanitaires du monde entier, avec des solutions islamiques inspirées par l’esprit tolérant de la Charia et adaptées aux besoins de notre époque.
Chers frères,
Il y a plus d’un demi-siècle, un appel a été lancé pour organiser la première conférence islamique afin de discuter de la situation de la Oumma et de se concerter sur ce qui permettrait d’atteindre son bien-être, par suite de l’unification de ce pays sous la bannière du Roi Abdulaziz, qu’Allah lui fasse miséricorde. Puis les efforts se sont poursuivis jusqu’à la création de l’Organisation de la Conférence Islamique, et un réveil islamique béni dans les pays musulmans a été lancé pour revenir à l’Islam, aux enseignements du Noble Coran et à la guidance de la Sounna. Ce réveil a donné à chaque musulman la fierté de sa religion, de son appartenance culturelle et de son passé brillant et glorieux.
Cette conscience s’exprime sous diverses formes au sein des communautés musulmanes, mais sa substance principale est la même, à savoir la conviction de la nécessité de trouver des solutions islamiques aux problèmes contemporains. D’autres systèmes peuvent parfois être en mesure de trouver des solutions à certains problèmes, mais la valeur de notre foi islamique ne réside pas seulement dans le fait qu’elle nous fournit des solutions globales, mais aussi dans le fait qu’elle -tout en nous fournissant ces solutions- nous donne également la force de les réaliser et de les protéger. Nous espérons que la pensée islamique accompagnera cette prise de conscience pour maîtriser son progrès en se reposant sur la sagesse divine dans tous les domaines.
Nous sommes conscients que les divisions entre les musulmans ont entraîné la réticence des érudits à affronter les graves problèmes de la vie avec une opinion unanime.
Aujourd’hui, comme vous pouvez le constater, de nombreux événements, questions et problèmes se sont accumulés malgré l’abondance de savants et de juristes diligents à toutes les époques et en tous lieux. La situation est urgente, et la responsabilité devant Allah est plus grande que la diligence des efforts d’un simple individu sur les questions en cours jusqu’à l’acceptation et le soutien des savants après une enquête approfondie et une analyse de la jurisprudence passée et contemporaine.
À cet égard, l’appel à la création d’une Académie internationale du Fiqh islamique est devenu une nécessité impérieuse pour cette étape de la Oumma, où elle trouve la réponse islamique authentique à chaque question posée par les défis de la vie contemporaine, afin de réaliser le bonheur de l’humanité en général et celui des musulmans en particulier ; et de répondre aux questions posées par les défis de la vie moderne tout en se reposant sur la Charia, car il n’y a de succès pour nous qu’en la suivant et en se conformant à son principe “Qu’est-ce qui est meilleur qu’Allah, en matière de jugement pour les gens qui ont une foi ferme”.
La clarification des lois divines et l’obligation de s’y soumettre en termes de jugements et en tant que sujets conduira à la préservation de la vie, des biens et de la dignité. Aussi, la clarification des lois divines fera des musulmans des partisans de la miséricorde et de la paix qui dirigent leurs efforts contre leur ennemi à un moment où certaines nations mènent une guerre contre notre civilisation, notre patrimoine et notre Oumma.
Le fanatisme est la chose la plus éloignée de l’Islam car le fanatisme est l’une des causes de la haine, de la division et de la rupture intellectuelle. Allah nous a interdit ce qui provoque la haine et l’inimitié entre les musulmans. La vérité est que le fanatisme n’a aucun sens dans l’Islam car un musulman doit seulement se lier à la loi d’Allah, dont le critère est d’extraire le jugement avec ses preuves du Coran et de la Sounna, conformément aux maximes de la déduction juridiques et selon ses principes qui sont connus par des érudits et des juristes.
Le Royaume d’Arabie saoudite a adhéré à cet esprit dans son système judiciaire, suivant l’exemple des prédécesseurs vertueux et de leurs Imams. Des instructions spécifiques ont été émises par Sa Majesté le défunt roi Abdulaziz, déclarant que les questions litigieuses entre les écoles musulmanes sont uniquement celles qui ont un certain fondement dans le Coran et la Sunna.
Chers frères et sœurs, nous sommes tous appelés à œuvrer pour l’unification des systèmes juridiques des pays musulmans dans tous les domaines de la vie, conformément aux dispositions de la Charia, car c’est le seul moyen de réaliser l’unité islamique des peuples musulmans.
Nous savons que la tâche n’est pas facile, et que la responsabilité est lourde, mais les espoirs en vous sont plus grands. Alors, allez-y avec les éloges d’Allah, mettez votre confiance en Lui, et comptez sur Son aide.
Je remercie Allah le Tout-Puissant, qui m’a permis d’assister à votre rencontre en ce jour qui était un souhait si précieux, longtemps désiré et attendu par tout musulman sincère et fidèle.
En conclusion, je me tourne vers Allah le Très Haut, le Tout Puissant, et depuis le voisinage de Son Ancienne Maison, priant pour qu’Il accorde à chacun une meilleure compréhension de la religion et l’action sur sa loi, et que l’avenir de notre Oumma soit plus brillant que son présent; et qu’Il nous guide vers la droiture, la raison, et ne dévie pas nos cœurs après qu’Il nous ait guidés. Il est l’Audient et le Très Réceptif, et Il est le Guide vers le vrai chemin.
Qu’Allah vous bénisse et guide vos pas. Que la paix, la miséricorde et les éloges d’Allah soient sur vous”.
Ensuite, le Secrétaire Général de l’Organisation de la Conférence Islamique, S.E. Prof. Habib Chatty, a appelé les rois et les présidents des Etats membres de l’OCI à désigner leurs représentants à l’Académie. Ainsi, l’Académie a tenu sa première session le 26 Safar 1405 (19 novembre 1984), qui a discuté de l’organisation et de la planification des activités futures de l’Académie.
Quelques modifications ont été apportées au statut, qui a été approuvé dans sa forme définitive. La conférence fondatrice a demandé que la première session de l’Académie se tienne dans un délai n’excédant pas cinq mois. Elle a également approuvé le premier budget prévisionnel du Secrétariat Général de l’Académie, qui s’élève à 2.274.060 dollars US grâce aux contributions approuvées par les Etats membres; à savoir également l’appel aux dons généreux au bénéfice de l’Académie.
Fondation de l'Academie
“La Troisième Conférence Islamique au sommet intitulée “Session d’Al-Qouds et de la Palestine” s’est tenue à Makkah Al-Mukarramah, Royaume d’Arabie Saoudite, du 19 au 22 Rabi Al-Awal 1401, soit du 25 au 28 janvier 1981.
Prenant en considération le discours adressé par Sa Majesté le Roi Khalid bin Abdulaziz d’Arabie Saoudite aux dirigeants de la Oumma, à ses responsables et aux musulmans du monde entier, dans lequel il a appelé la Oumma, ses érudits et ses penseurs à mobiliser leurs énergies pour faire face avec diligence aux développements de la vie contemporaine et à ses problèmes tout en étant guidés par la foi musulmane et ses principes éternels capables de réaliser le bien-être spirituel et matériel de l’homme en tout lieu et en tout temps.
Dans son discours, Sa Majesté a également appelé à la création d’une Académie internationale du Fiqh islamique, composée d’érudits, de juristes et de penseurs du monde musulman, afin de trouver des réponses islamiques authentiques à toutes les questions et problèmes posés par la vie contemporaine.
Rappelant le rôle crucial de la connaissance et de la raison dans le progrès des nations et l’avancement de l’humanité,
Rappelant l’extraordinaire rôle civilisationnel joué par la Charia et par le patrimoine islamique, enrichissant le savoir universel commun, guidant l’humanité vers la lumière et la réussite, et demeurant ainsi une source riche et une base solide pour faire progresser la vie humaine vers un avenir meilleur,
Soulignant le besoin de la Oumma, à ce tournant historique, d’une Académie dans laquelle les efforts de ses juristes, savants et sages convergent afin que cette Oumma présente des principes authentiques émanant des sources intellectuelles éternelles émanant du Saint Coran et de la Sounna du Prophète (SAW),
Décide ce qui suit,
Créer une académie appelée (Académie de Fiqh Islamique) dont les membres sont des fouqaha, des oulémas et des penseurs dans divers domaines de connaissance de la jurisprudence, de la culture, de la science et de l’économie provenant de tout le monde musulman afin d’étudier les problèmes de la vie contemporaine et d’exercer l’Ijtihad sur celles-ci de manière authentique et pratique afin de parvenir à des solutions émanant de l’héritage musulman, ouvert à la pensée islamique moderne envers ces questions.
Charger le Secrétaire Général de l’OCI de consulter la Ligue du Monde Musulman afin de prendre les mesures nécessaires à l’élaboration des statuts de cette Académie et de les présenter à la prochaine Conférence des Ministres des Affaires Etrangères des Pays Musulmans afin de les examiner et prendre les mesures nécessaires à leur approbation.
Discours du roi Fahd bin Abdulaziz Al Saud :
Lors de la treizième conférence des ministres des Affaires étrangères, qui s’est tenue à Niamey, la capitale du Niger, du 3 au 7 Dhu al-Qi’dah 1402, correspondant au 22-26 août 1982, les statuts de l’Académie du Fiqh islamique ont été approuvé. La conférence a également appelé à la tenue d’une conférence générale à La Mecque pour la fondation de l’Académie et au cours de laquelle les statuts seront approuvés après avoir revue les commentaires des Etats membres à leur égard.
Dans son discours d’ouverture de la conférence fondatrice de l’Académie, tenue à La Mecque sous le patronage de Sa Majesté le Roi Fahd bin Abdulaziz d’Arabie Saoudite – qu’Allah lui fasse miséricorde, les 26-28 Chabane 1403 (7-9 juin 1983), Sa Majesté a déclaré :
“Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, et que les éloges et la paix soient sur Son Dernier Messager :
Avec les louanges d’Allah le Tout-Puissant, la conférence fondatrice de l’Académie de Fiqh islamique s’est tenue à La Mecque du 26 au 28 Chabane 1403 (7-9 juin 1983) sous les auspices de Sa Majesté le Roi Fahd d’Arabie Saoudite et Président de la Troisième Conférence Islamique au sommet.
Grâce à la conférence fondatrice, l’Académie de Fiqh islamique est devenue une réalité et l’un des organes de l’Organisation de la Conférence islamique, en application de la résolution n° 8/3-W (QA) de la troisième Conférence islamique au Sommet, tenue à Makkah Al-Mukarramah et Taif, Royaume d’Arabie Saoudite, du 19 au 22 Rabi` al-Awal 1401 (25-28 janvier 1981), dans laquelle fut décidé de créer l’Académie.
Lors de l’ouverture de la conférence fondatrice de l’Académie islamique de Fiqh, Sa Majesté le Roi Fahd bin Abdulaziz – qu’Allah lui fasse miséricorde – a déclaré :
“Au nom d’Allah, loué soit-Il, et que les éloges et la paix soient sur le Messager, notre maître Mohamed, sa famille et ses compagnons “,
Votre Honneur et Excellence,
Membres de la Conférence fondatrice de l’Académie Internationale du Fiqh Islamique :
Je vous salue avec les salutations de l’Islam, al-Salam Alaykum wa-rahmatu Allah wa barakatuh, que la paix, la miséricorde et les éloges d’Allah soient sur vous. Je vous souhaite la bienvenue dans ce pays généreux, berceau de l’Islam, et la Qibla des musulmans. Je demande à Allah de diriger vos pas et de faire du succès votre allié.
Votre réunion est le véritable début d’une importante étape dans l’histoire de notre Oumma, dans laquelle l’honneur de servir la Charia transcende les limites des efforts individuels et régionaux et traverse les frontières politiques par le biais d’une organisation mondiale, une première en son genre, qui exprime l’unité de l’Oumma dans ce domaine.
Chers frères et sœurs,
Le travail d’équipe est la marque du succès de la Oumma et de sa capacité à relever les défis. Les indicateurs montrent que la Oumma s’est mise sur la voie de la correction de son parcours historique et du retour à la foi à la lumière de la solidarité de ses enfants. Il s’agit de la troisième conférence islamique au sommet qui s’est tenue à proximité de la Kaaba et qui compte, parmi ses résultats et ses décisions, la décision historique prise par les dirigeants du monde musulman de créer l’Académie internationale du Fiqh islamique, que nous témoignons aujourd’hui dans cette conférence. Cette conférence a été une grande occasion, un début sérieux et conscient pour notre Oumma vers la réalisation de ses aspirations à la gloire et au triomphe pour poursuivre son rôle de pionnier dans le développement de la civilisation humaine, la réalisation de la justice et la libération des hommes de l’injustice humaine.
Nous croyons tous – chers frères et sœurs – que l’Islam est une religion qui s’adresse à la raison, s’oppose à l’arriération sous ses différentes formes et aspects, encourage la liberté de pensée, s’adapte aux réalisations de l’ère moderne et encourage leur exercice continu. De même que l’Islam établit les règles de comportement, il régit également les relations sociales et internationales basées sur la miséricorde, pour laquelle Allah le Tout-Puissant a dit : “Et Nous ne t’avons envoyé que comme une miséricorde pour les mondes” Al-Anbiya, 107.
Les relations humaines se sont constamment développées, mais la pensée humaine n’a pas réussi à étudier les souffrances humaines et à répondre à ses espoirs de prospérité et de paix, aussi la raison humaine a-t-elle besoin d’un ajusteur de miséricorde. Le Messager d’Allah (SAW) n’a rejoint le Compagnon Suprême qu’après avoir réussi à nous transmettre la religion d’Allah dans son intégralité et telle qu’Il la voulait pour nous. La loi de l’Islam a été la véritable grande richesse du monde musulman, et la cause de son autonomie qui l’a préservé dans les circonstances les plus sombres où il a subi des attaques féroces contre son héritage, sa civilisation et son humanisme.
Chers participants,
Nous sommes témoins, à notre époque, de la souffrance de certaines parties de notre Oumma tels qu’en Palestine, dans les terres arabes occupées et en Afghanistan, gémissant sous le poids de l’injustice, de l’oppression et de l’agression, tout comme nos sanctuaires à Jérusalem sont profanés par l’occupant qui a versé le sang, occupé le lieu sacré et déplacé des millions de nos frères et sœurs musulmans. La faiblesse et l’affaiblissement de la Oumma ne lui seraient pas arrivés si elle avait adhéré aux directives du Coran et de la Sounna du Prophète (SAW). Cependant, se détourner de la forteresse de l’Islam a été le premier et le plus influent facteur des défis féroces auxquels la Oumma est confrontée aujourd’hui de la part de ses ennemis qui travaillent constamment et avec persistance à la dévier de sa foi, parce que les ennemis de l’Islam se rendent compte que les Musulmans n’ont aucune ardeur sans leur adhésion à leurs solides croyances, car ne pas y adhérer devient une source de périls menaçant les terres de l’Islam et la Oumma de Mohamed (SAW).
Je crois que la première étape pour construire notre unité est de renoncer aux disputes entre les musulmans et de les traiter avec l’esprit de la fraternité islamique, conformément aux paroles du Tout-Puissant : “Et accrochez-vous tous ensemble au Habl (corde) d’Allah et ne vous divisez pas”. Le Tout-Puissant a également dit : “Et ne vous disputez pas, sinon vous allez vous affaiblir et perdre votre force”.
En outre, le véritable début de notre puissance dépend de notre capacité à faire face aux problèmes sociaux, économiques et humanitaires du monde entier, avec des solutions islamiques inspirées par l’esprit tolérant de la Charia et adaptées aux besoins de notre époque.
Chers frères,
Il y a plus d’un demi-siècle, un appel a été lancé pour organiser la première conférence islamique afin de discuter de la situation de la Oumma et de se concerter sur ce qui permettrait d’atteindre son bien-être, par suite de l’unification de ce pays sous la bannière du Roi Abdulaziz, qu’Allah lui fasse miséricorde. Puis les efforts se sont poursuivis jusqu’à la création de l’Organisation de la Conférence Islamique, et un réveil islamique béni dans les pays musulmans a été lancé pour revenir à l’Islam, aux enseignements du Noble Coran et à la guidance de la Sounna. Ce réveil a donné à chaque musulman la fierté de sa religion, de son appartenance culturelle et de son passé brillant et glorieux.
Cette conscience s’exprime sous diverses formes au sein des communautés musulmanes, mais sa substance principale est la même, à savoir la conviction de la nécessité de trouver des solutions islamiques aux problèmes contemporains. D’autres systèmes peuvent parfois être en mesure de trouver des solutions à certains problèmes, mais la valeur de notre foi islamique ne réside pas seulement dans le fait qu’elle nous fournit des solutions globales, mais aussi dans le fait qu’elle -tout en nous fournissant ces solutions- nous donne également la force de les réaliser et de les protéger. Nous espérons que la pensée islamique accompagnera cette prise de conscience pour maîtriser son progrès en se reposant sur la sagesse divine dans tous les domaines.
Nous sommes conscients que les divisions entre les musulmans ont entraîné la réticence des érudits à affronter les graves problèmes de la vie avec une opinion unanime.
Aujourd’hui, comme vous pouvez le constater, de nombreux événements, questions et problèmes se sont accumulés malgré l’abondance de savants et de juristes diligents à toutes les époques et en tous lieux. La situation est urgente, et la responsabilité devant Allah est plus grande que la diligence des efforts d’un simple individu sur les questions en cours jusqu’à l’acceptation et le soutien des savants après une enquête approfondie et une analyse de la jurisprudence passée et contemporaine.
À cet égard, l’appel à la création d’une Académie internationale du Fiqh islamique est devenu une nécessité impérieuse pour cette étape de la Oumma, où elle trouve la réponse islamique authentique à chaque question posée par les défis de la vie contemporaine, afin de réaliser le bonheur de l’humanité en général et celui des musulmans en particulier ; et de répondre aux questions posées par les défis de la vie moderne tout en se reposant sur la Charia, car il n’y a de succès pour nous qu’en la suivant et en se conformant à son principe “Qu’est-ce qui est meilleur qu’Allah, en matière de jugement pour les gens qui ont une foi ferme”.
La clarification des lois divines et l’obligation de s’y soumettre en termes de jugements et en tant que sujets conduira à la préservation de la vie, des biens et de la dignité. Aussi, la clarification des lois divines fera des musulmans des partisans de la miséricorde et de la paix qui dirigent leurs efforts contre leur ennemi à un moment où certaines nations mènent une guerre contre notre civilisation, notre patrimoine et notre Oumma.
Le fanatisme est la chose la plus éloignée de l’Islam car le fanatisme est l’une des causes de la haine, de la division et de la rupture intellectuelle. Allah nous a interdit ce qui provoque la haine et l’inimitié entre les musulmans. La vérité est que le fanatisme n’a aucun sens dans l’Islam car un musulman doit seulement se lier à la loi d’Allah, dont le critère est d’extraire le jugement avec ses preuves du Coran et de la Sounna, conformément aux maximes de la déduction juridiques et selon ses principes qui sont connus par des érudits et des juristes.
Le Royaume d’Arabie saoudite a adhéré à cet esprit dans son système judiciaire, suivant l’exemple des prédécesseurs vertueux et de leurs Imams. Des instructions spécifiques ont été émises par Sa Majesté le défunt roi Abdulaziz, déclarant que les questions litigieuses entre les écoles musulmanes sont uniquement celles qui ont un certain fondement dans le Coran et la Sunna.
Chers frères et sœurs, nous sommes tous appelés à œuvrer pour l’unification des systèmes juridiques des pays musulmans dans tous les domaines de la vie, conformément aux dispositions de la Charia, car c’est le seul moyen de réaliser l’unité islamique des peuples musulmans.
Nous savons que la tâche n’est pas facile, et que la responsabilité est lourde, mais les espoirs en vous sont plus grands. Alors, allez-y avec les éloges d’Allah, mettez votre confiance en Lui, et comptez sur Son aide.
Je remercie Allah le Tout-Puissant, qui m’a permis d’assister à votre rencontre en ce jour qui était un souhait si précieux, longtemps désiré et attendu par tout musulman sincère et fidèle.
En conclusion, je me tourne vers Allah le Très Haut, le Tout Puissant, et depuis le voisinage de Son Ancienne Maison, priant pour qu’Il accorde à chacun une meilleure compréhension de la religion et l’action sur sa loi, et que l’avenir de notre Oumma soit plus brillant que son présent; et qu’Il nous guide vers la droiture, la raison, et ne dévie pas nos cœurs après qu’Il nous ait guidés. Il est l’Audient et le Très Réceptif, et Il est le Guide vers le vrai chemin.
Qu’Allah vous bénisse et guide vos pas. Que la paix, la miséricorde et les éloges d’Allah soient sur vous”.
Ensuite, le Secrétaire Général de l’Organisation de la Conférence Islamique, S.E. Prof. Habib Chatty, a appelé les rois et les présidents des Etats membres de l’OCI à désigner leurs représentants à l’Académie. Ainsi, l’Académie a tenu sa première session le 26 Safar 1405 (19 novembre 1984), qui a discuté de l’organisation et de la planification des activités futures de l’Académie.
Quelques modifications ont été apportées au statut, qui a été approuvé dans sa forme définitive. La conférence fondatrice a demandé que la première session de l’Académie se tienne dans un délai n’excédant pas cinq mois. Elle a également approuvé le premier budget prévisionnel du Secrétariat Général de l’Académie, qui s’élève à 2.274.060 dollars US grâce aux contributions approuvées par les Etats membres; à savoir également l’appel aux dons généreux au bénéfice de l’Académie.
Fondation de l'Academie
“La Troisième Conférence Islamique au sommet intitulée “Session d’Al-Qouds et de la Palestine” s’est tenue à Makkah Al-Mukarramah, Royaume d’Arabie Saoudite, du 19 au 22 Rabi Al-Awal 1401, soit du 25 au 28 janvier 1981.
Prenant en considération le discours adressé par Sa Majesté le Roi Khalid bin Abdulaziz d’Arabie Saoudite aux dirigeants de la Oumma, à ses responsables et aux musulmans du monde entier, dans lequel il a appelé la Oumma, ses érudits et ses penseurs à mobiliser leurs énergies pour faire face avec diligence aux développements de la vie contemporaine et à ses problèmes tout en étant guidés par la foi musulmane et ses principes éternels capables de réaliser le bien-être spirituel et matériel de l’homme en tout lieu et en tout temps.
Dans son discours, Sa Majesté a également appelé à la création d’une Académie internationale du Fiqh islamique, composée d’érudits, de juristes et de penseurs du monde musulman, afin de trouver des réponses islamiques authentiques à toutes les questions et problèmes posés par la vie contemporaine.
Rappelant le rôle crucial de la connaissance et de la raison dans le progrès des nations et l’avancement de l’humanité,
Rappelant l’extraordinaire rôle civilisationnel joué par la Charia et par le patrimoine islamique, enrichissant le savoir universel commun, guidant l’humanité vers la lumière et la réussite, et demeurant ainsi une source riche et une base solide pour faire progresser la vie humaine vers un avenir meilleur,
Soulignant le besoin de la Oumma, à ce tournant historique, d’une Académie dans laquelle les efforts de ses juristes, savants et sages convergent afin que cette Oumma présente des principes authentiques émanant des sources intellectuelles éternelles émanant du Saint Coran et de la Sounna du Prophète (SAW),
Décide ce qui suit,
Créer une académie appelée (Académie de Fiqh Islamique) dont les membres sont des fouqaha, des oulémas et des penseurs dans divers domaines de connaissance de la jurisprudence, de la culture, de la science et de l’économie provenant de tout le monde musulman afin d’étudier les problèmes de la vie contemporaine et d’exercer l’Ijtihad sur celles-ci de manière authentique et pratique afin de parvenir à des solutions émanant de l’héritage musulman, ouvert à la pensée islamique moderne envers ces questions.
Charger le Secrétaire Général de l’OCI de consulter la Ligue du Monde Musulman afin de prendre les mesures nécessaires à l’élaboration des statuts de cette Académie et de les présenter à la prochaine Conférence des Ministres des Affaires Etrangères des Pays Musulmans afin de les examiner et prendre les mesures nécessaires à leur approbation.
Discours du roi Fahd bin Abdulaziz Al Saud :
Lors de la treizième conférence des ministres des Affaires étrangères, qui s’est tenue à Niamey, la capitale du Niger, du 3 au 7 Dhu al-Qi’dah 1402, correspondant au 22-26 août 1982, les statuts de l’Académie du Fiqh islamique ont été approuvé. La conférence a également appelé à la tenue d’une conférence générale à La Mecque pour la fondation de l’Académie et au cours de laquelle les statuts seront approuvés après avoir revue les commentaires des Etats membres à leur égard.
Dans son discours d’ouverture de la conférence fondatrice de l’Académie, tenue à La Mecque sous le patronage de Sa Majesté le Roi Fahd bin Abdulaziz d’Arabie Saoudite – qu’Allah lui fasse miséricorde, les 26-28 Chabane 1403 (7-9 juin 1983), Sa Majesté a déclaré :
“Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, et que les éloges et la paix soient sur Son Dernier Messager :
Avec les louanges d’Allah le Tout-Puissant, la conférence fondatrice de l’Académie de Fiqh islamique s’est tenue à La Mecque du 26 au 28 Chabane 1403 (7-9 juin 1983) sous les auspices de Sa Majesté le Roi Fahd d’Arabie Saoudite et Président de la Troisième Conférence Islamique au sommet.
Grâce à la conférence fondatrice, l’Académie de Fiqh islamique est devenue une réalité et l’un des organes de l’Organisation de la Conférence islamique, en application de la résolution n° 8/3-W (QA) de la troisième Conférence islamique au Sommet, tenue à Makkah Al-Mukarramah et Taif, Royaume d’Arabie Saoudite, du 19 au 22 Rabi` al-Awal 1401 (25-28 janvier 1981), dans laquelle fut décidé de créer l’Académie.
Lors de l’ouverture de la conférence fondatrice de l’Académie islamique de Fiqh, Sa Majesté le Roi Fahd bin Abdulaziz – qu’Allah lui fasse miséricorde – a déclaré :
“Au nom d’Allah, loué soit-Il, et que les éloges et la paix soient sur le Messager, notre maître Mohamed, sa famille et ses compagnons “,
Votre Honneur et Excellence,
Membres de la Conférence fondatrice de l’Académie Internationale du Fiqh Islamique :
Je vous salue avec les salutations de l’Islam, al-Salam Alaykum wa-rahmatu Allah wa barakatuh, que la paix, la miséricorde et les éloges d’Allah soient sur vous. Je vous souhaite la bienvenue dans ce pays généreux, berceau de l’Islam, et la Qibla des musulmans. Je demande à Allah de diriger vos pas et de faire du succès votre allié.
Votre réunion est le véritable début d’une importante étape dans l’histoire de notre Oumma, dans laquelle l’honneur de servir la Charia transcende les limites des efforts individuels et régionaux et traverse les frontières politiques par le biais d’une organisation mondiale, une première en son genre, qui exprime l’unité de l’Oumma dans ce domaine.
Chers frères et sœurs,
Le travail d’équipe est la marque du succès de la Oumma et de sa capacité à relever les défis. Les indicateurs montrent que la Oumma s’est mise sur la voie de la correction de son parcours historique et du retour à la foi à la lumière de la solidarité de ses enfants. Il s’agit de la troisième conférence islamique au sommet qui s’est tenue à proximité de la Kaaba et qui compte, parmi ses résultats et ses décisions, la décision historique prise par les dirigeants du monde musulman de créer l’Académie internationale du Fiqh islamique, que nous témoignons aujourd’hui dans cette conférence. Cette conférence a été une grande occasion, un début sérieux et conscient pour notre Oumma vers la réalisation de ses aspirations à la gloire et au triomphe pour poursuivre son rôle de pionnier dans le développement de la civilisation humaine, la réalisation de la justice et la libération des hommes de l’injustice humaine.
Nous croyons tous – chers frères et sœurs – que l’Islam est une religion qui s’adresse à la raison, s’oppose à l’arriération sous ses différentes formes et aspects, encourage la liberté de pensée, s’adapte aux réalisations de l’ère moderne et encourage leur exercice continu. De même que l’Islam établit les règles de comportement, il régit également les relations sociales et internationales basées sur la miséricorde, pour laquelle Allah le Tout-Puissant a dit : “Et Nous ne t’avons envoyé que comme une miséricorde pour les mondes” Al-Anbiya, 107.
Les relations humaines se sont constamment développées, mais la pensée humaine n’a pas réussi à étudier les souffrances humaines et à répondre à ses espoirs de prospérité et de paix, aussi la raison humaine a-t-elle besoin d’un ajusteur de miséricorde. Le Messager d’Allah (SAW) n’a rejoint le Compagnon Suprême qu’après avoir réussi à nous transmettre la religion d’Allah dans son intégralité et telle qu’Il la voulait pour nous. La loi de l’Islam a été la véritable grande richesse du monde musulman, et la cause de son autonomie qui l’a préservé dans les circonstances les plus sombres où il a subi des attaques féroces contre son héritage, sa civilisation et son humanisme.
Chers participants,
Nous sommes témoins, à notre époque, de la souffrance de certaines parties de notre Oumma tels qu’en Palestine, dans les terres arabes occupées et en Afghanistan, gémissant sous le poids de l’injustice, de l’oppression et de l’agression, tout comme nos sanctuaires à Jérusalem sont profanés par l’occupant qui a versé le sang, occupé le lieu sacré et déplacé des millions de nos frères et sœurs musulmans. La faiblesse et l’affaiblissement de la Oumma ne lui seraient pas arrivés si elle avait adhéré aux directives du Coran et de la Sounna du Prophète (SAW). Cependant, se détourner de la forteresse de l’Islam a été le premier et le plus influent facteur des défis féroces auxquels la Oumma est confrontée aujourd’hui de la part de ses ennemis qui travaillent constamment et avec persistance à la dévier de sa foi, parce que les ennemis de l’Islam se rendent compte que les Musulmans n’ont aucune ardeur sans leur adhésion à leurs solides croyances, car ne pas y adhérer devient une source de périls menaçant les terres de l’Islam et la Oumma de Mohamed (SAW).
Je crois que la première étape pour construire notre unité est de renoncer aux disputes entre les musulmans et de les traiter avec l’esprit de la fraternité islamique, conformément aux paroles du Tout-Puissant : “Et accrochez-vous tous ensemble au Habl (corde) d’Allah et ne vous divisez pas”. Le Tout-Puissant a également dit : “Et ne vous disputez pas, sinon vous allez vous affaiblir et perdre votre force”.
En outre, le véritable début de notre puissance dépend de notre capacité à faire face aux problèmes sociaux, économiques et humanitaires du monde entier, avec des solutions islamiques inspirées par l’esprit tolérant de la Charia et adaptées aux besoins de notre époque.
Chers frères,
Il y a plus d’un demi-siècle, un appel a été lancé pour organiser la première conférence islamique afin de discuter de la situation de la Oumma et de se concerter sur ce qui permettrait d’atteindre son bien-être, par suite de l’unification de ce pays sous la bannière du Roi Abdulaziz, qu’Allah lui fasse miséricorde. Puis les efforts se sont poursuivis jusqu’à la création de l’Organisation de la Conférence Islamique, et un réveil islamique béni dans les pays musulmans a été lancé pour revenir à l’Islam, aux enseignements du Noble Coran et à la guidance de la Sounna. Ce réveil a donné à chaque musulman la fierté de sa religion, de son appartenance culturelle et de son passé brillant et glorieux.
Cette conscience s’exprime sous diverses formes au sein des communautés musulmanes, mais sa substance principale est la même, à savoir la conviction de la nécessité de trouver des solutions islamiques aux problèmes contemporains. D’autres systèmes peuvent parfois être en mesure de trouver des solutions à certains problèmes, mais la valeur de notre foi islamique ne réside pas seulement dans le fait qu’elle nous fournit des solutions globales, mais aussi dans le fait qu’elle -tout en nous fournissant ces solutions- nous donne également la force de les réaliser et de les protéger. Nous espérons que la pensée islamique accompagnera cette prise de conscience pour maîtriser son progrès en se reposant sur la sagesse divine dans tous les domaines.
Nous sommes conscients que les divisions entre les musulmans ont entraîné la réticence des érudits à affronter les graves problèmes de la vie avec une opinion unanime.
Aujourd’hui, comme vous pouvez le constater, de nombreux événements, questions et problèmes se sont accumulés malgré l’abondance de savants et de juristes diligents à toutes les époques et en tous lieux. La situation est urgente, et la responsabilité devant Allah est plus grande que la diligence des efforts d’un simple individu sur les questions en cours jusqu’à l’acceptation et le soutien des savants après une enquête approfondie et une analyse de la jurisprudence passée et contemporaine.
À cet égard, l’appel à la création d’une Académie internationale du Fiqh islamique est devenu une nécessité impérieuse pour cette étape de la Oumma, où elle trouve la réponse islamique authentique à chaque question posée par les défis de la vie contemporaine, afin de réaliser le bonheur de l’humanité en général et celui des musulmans en particulier ; et de répondre aux questions posées par les défis de la vie moderne tout en se reposant sur la Charia, car il n’y a de succès pour nous qu’en la suivant et en se conformant à son principe “Qu’est-ce qui est meilleur qu’Allah, en matière de jugement pour les gens qui ont une foi ferme”.
La clarification des lois divines et l’obligation de s’y soumettre en termes de jugements et en tant que sujets conduira à la préservation de la vie, des biens et de la dignité. Aussi, la clarification des lois divines fera des musulmans des partisans de la miséricorde et de la paix qui dirigent leurs efforts contre leur ennemi à un moment où certaines nations mènent une guerre contre notre civilisation, notre patrimoine et notre Oumma.
Le fanatisme est la chose la plus éloignée de l’Islam car le fanatisme est l’une des causes de la haine, de la division et de la rupture intellectuelle. Allah nous a interdit ce qui provoque la haine et l’inimitié entre les musulmans. La vérité est que le fanatisme n’a aucun sens dans l’Islam car un musulman doit seulement se lier à la loi d’Allah, dont le critère est d’extraire le jugement avec ses preuves du Coran et de la Sounna, conformément aux maximes de la déduction juridiques et selon ses principes qui sont connus par des érudits et des juristes.
Le Royaume d’Arabie saoudite a adhéré à cet esprit dans son système judiciaire, suivant l’exemple des prédécesseurs vertueux et de leurs Imams. Des instructions spécifiques ont été émises par Sa Majesté le défunt roi Abdulaziz, déclarant que les questions litigieuses entre les écoles musulmanes sont uniquement celles qui ont un certain fondement dans le Coran et la Sunna.
Chers frères et sœurs, nous sommes tous appelés à œuvrer pour l’unification des systèmes juridiques des pays musulmans dans tous les domaines de la vie, conformément aux dispositions de la Charia, car c’est le seul moyen de réaliser l’unité islamique des peuples musulmans.
Nous savons que la tâche n’est pas facile, et que la responsabilité est lourde, mais les espoirs en vous sont plus grands. Alors, allez-y avec les éloges d’Allah, mettez votre confiance en Lui, et comptez sur Son aide.
Je remercie Allah le Tout-Puissant, qui m’a permis d’assister à votre rencontre en ce jour qui était un souhait si précieux, longtemps désiré et attendu par tout musulman sincère et fidèle.
En conclusion, je me tourne vers Allah le Très Haut, le Tout Puissant, et depuis le voisinage de Son Ancienne Maison, priant pour qu’Il accorde à chacun une meilleure compréhension de la religion et l’action sur sa loi, et que l’avenir de notre Oumma soit plus brillant que son présent; et qu’Il nous guide vers la droiture, la raison, et ne dévie pas nos cœurs après qu’Il nous ait guidés. Il est l’Audient et le Très Réceptif, et Il est le Guide vers le vrai chemin.
Qu’Allah vous bénisse et guide vos pas. Que la paix, la miséricorde et les éloges d’Allah soient sur vous”.
Ensuite, le Secrétaire Général de l’Organisation de la Conférence Islamique, S.E. Prof. Habib Chatty, a appelé les rois et les présidents des Etats membres de l’OCI à désigner leurs représentants à l’Académie. Ainsi, l’Académie a tenu sa première session le 26 Safar 1405 (19 novembre 1984), qui a discuté de l’organisation et de la planification des activités futures de l’Académie.
Quelques modifications ont été apportées au statut, qui a été approuvé dans sa forme définitive. La conférence fondatrice a demandé que la première session de l’Académie se tienne dans un délai n’excédant pas cinq mois. Elle a également approuvé le premier budget prévisionnel du Secrétariat Général de l’Académie, qui s’élève à 2.274.060 dollars US grâce aux contributions approuvées par les Etats membres; à savoir également l’appel aux dons généreux au bénéfice de l’Académie.
Fondation du complexe
“La Troisième Conférence Islamique au sommet intitulée “Session d’Al-Qouds et de la Palestine” s’est tenue à Makkah Al-Mukarramah, Royaume d’Arabie Saoudite, du 19 au 22 Rabi Al-Awal 1401, soit du 25 au 28 janvier 1981.
Prenant en considération le discours adressé par Sa Majesté le Roi Khalid bin Abdulaziz d’Arabie Saoudite aux dirigeants de la Oumma, à ses responsables et aux musulmans du monde entier, dans lequel il a appelé la Oumma, ses érudits et ses penseurs à mobiliser leurs énergies pour faire face avec diligence aux développements de la vie contemporaine et à ses problèmes tout en étant guidés par la foi musulmane et ses principes éternels capables de réaliser le bien-être spirituel et matériel de l’homme en tout lieu et en tout temps.
Dans son discours, Sa Majesté a également appelé à la création d’une Académie internationale du Fiqh islamique, composée d’érudits, de juristes et de penseurs du monde musulman, afin de trouver des réponses islamiques authentiques à toutes les questions et problèmes posés par la vie contemporaine.
Rappelant le rôle crucial de la connaissance et de la raison dans le progrès des nations et l’avancement de l’humanité,
Rappelant l’extraordinaire rôle civilisationnel joué par la Charia et par le patrimoine islamique, enrichissant le savoir universel commun, guidant l’humanité vers la lumière et la réussite, et demeurant ainsi une source riche et une base solide pour faire progresser la vie humaine vers un avenir meilleur,
Soulignant le besoin de la Oumma, à ce tournant historique, d’une Académie dans laquelle les efforts de ses juristes, savants et sages convergent afin que cette Oumma présente des principes authentiques émanant des sources intellectuelles éternelles émanant du Saint Coran et de la Sounna du Prophète (SAW),
Décide ce qui suit,
Créer une académie appelée (Académie de Fiqh Islamique) dont les membres sont des fouqaha, des oulémas et des penseurs dans divers domaines de connaissance de la jurisprudence, de la culture, de la science et de l’économie provenant de tout le monde musulman afin d’étudier les problèmes de la vie contemporaine et d’exercer l’Ijtihad sur celles-ci de manière authentique et pratique afin de parvenir à des solutions émanant de l’héritage musulman, ouvert à la pensée islamique moderne envers ces questions.
Charger le Secrétaire Général de l’OCI de consulter la Ligue du Monde Musulman afin de prendre les mesures nécessaires à l’élaboration des statuts de cette Académie et de les présenter à la prochaine Conférence des Ministres des Affaires Etrangères des Pays Musulmans afin de les examiner et prendre les mesures nécessaires à leur approbation.
Discours du roi Fahd bin Abdulaziz Al Saud :
Lors de la treizième conférence des ministres des Affaires étrangères, qui s’est tenue à Niamey, la capitale du Niger, du 3 au 7 Dhu al-Qi’dah 1402, correspondant au 22-26 août 1982, les statuts de l’Académie du Fiqh islamique ont été approuvé. La conférence a également appelé à la tenue d’une conférence générale à La Mecque pour la fondation de l’Académie et au cours de laquelle les statuts seront approuvés après avoir revue les commentaires des Etats membres à leur égard.
Dans son discours d’ouverture de la conférence fondatrice de l’Académie, tenue à La Mecque sous le patronage de Sa Majesté le Roi Fahd bin Abdulaziz d’Arabie Saoudite – qu’Allah lui fasse miséricorde, les 26-28 Chabane 1403 (7-9 juin 1983), Sa Majesté a déclaré :
“Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, et que les éloges et la paix soient sur Son Dernier Messager :
Avec les louanges d’Allah le Tout-Puissant, la conférence fondatrice de l’Académie de Fiqh islamique s’est tenue à La Mecque du 26 au 28 Chabane 1403 (7-9 juin 1983) sous les auspices de Sa Majesté le Roi Fahd d’Arabie Saoudite et Président de la Troisième Conférence Islamique au sommet.
Grâce à la conférence fondatrice, l’Académie de Fiqh islamique est devenue une réalité et l’un des organes de l’Organisation de la Conférence islamique, en application de la résolution n° 8/3-W (QA) de la troisième Conférence islamique au Sommet, tenue à Makkah Al-Mukarramah et Taif, Royaume d’Arabie Saoudite, du 19 au 22 Rabi` al-Awal 1401 (25-28 janvier 1981), dans laquelle fut décidé de créer l’Académie.
Lors de l’ouverture de la conférence fondatrice de l’Académie islamique de Fiqh, Sa Majesté le Roi Fahd bin Abdulaziz – qu’Allah lui fasse miséricorde – a déclaré :
“Au nom d’Allah, loué soit-Il, et que les éloges et la paix soient sur le Messager, notre maître Mohamed, sa famille et ses compagnons “,
Votre Honneur et Excellence,
Membres de la Conférence fondatrice de l’Académie Internationale du Fiqh Islamique :
Je vous salue avec les salutations de l’Islam, al-Salam Alaykum wa-rahmatu Allah wa barakatuh, que la paix, la miséricorde et les éloges d’Allah soient sur vous. Je vous souhaite la bienvenue dans ce pays généreux, berceau de l’Islam, et la Qibla des musulmans. Je demande à Allah de diriger vos pas et de faire du succès votre allié.
Votre réunion est le véritable début d’une importante étape dans l’histoire de notre Oumma, dans laquelle l’honneur de servir la Charia transcende les limites des efforts individuels et régionaux et traverse les frontières politiques par le biais d’une organisation mondiale, une première en son genre, qui exprime l’unité de l’Oumma dans ce domaine.
Chers frères et sœurs,
Le travail d’équipe est la marque du succès de la Oumma et de sa capacité à relever les défis. Les indicateurs montrent que la Oumma s’est mise sur la voie de la correction de son parcours historique et du retour à la foi à la lumière de la solidarité de ses enfants. Il s’agit de la troisième conférence islamique au sommet qui s’est tenue à proximité de la Kaaba et qui compte, parmi ses résultats et ses décisions, la décision historique prise par les dirigeants du monde musulman de créer l’Académie internationale du Fiqh islamique, que nous témoignons aujourd’hui dans cette conférence. Cette conférence a été une grande occasion, un début sérieux et conscient pour notre Oumma vers la réalisation de ses aspirations à la gloire et au triomphe pour poursuivre son rôle de pionnier dans le développement de la civilisation humaine, la réalisation de la justice et la libération des hommes de l’injustice humaine.
Nous croyons tous – chers frères et sœurs – que l’Islam est une religion qui s’adresse à la raison, s’oppose à l’arriération sous ses différentes formes et aspects, encourage la liberté de pensée, s’adapte aux réalisations de l’ère moderne et encourage leur exercice continu. De même que l’Islam établit les règles de comportement, il régit également les relations sociales et internationales basées sur la miséricorde, pour laquelle Allah le Tout-Puissant a dit : “Et Nous ne t’avons envoyé que comme une miséricorde pour les mondes” Al-Anbiya, 107.
Les relations humaines se sont constamment développées, mais la pensée humaine n’a pas réussi à étudier les souffrances humaines et à répondre à ses espoirs de prospérité et de paix, aussi la raison humaine a-t-elle besoin d’un ajusteur de miséricorde. Le Messager d’Allah (SAW) n’a rejoint le Compagnon Suprême qu’après avoir réussi à nous transmettre la religion d’Allah dans son intégralité et telle qu’Il la voulait pour nous. La loi de l’Islam a été la véritable grande richesse du monde musulman, et la cause de son autonomie qui l’a préservé dans les circonstances les plus sombres où il a subi des attaques féroces contre son héritage, sa civilisation et son humanisme.
Chers participants,
Nous sommes témoins, à notre époque, de la souffrance de certaines parties de notre Oumma tels qu’en Palestine, dans les terres arabes occupées et en Afghanistan, gémissant sous le poids de l’injustice, de l’oppression et de l’agression, tout comme nos sanctuaires à Jérusalem sont profanés par l’occupant qui a versé le sang, occupé le lieu sacré et déplacé des millions de nos frères et sœurs musulmans. La faiblesse et l’affaiblissement de la Oumma ne lui seraient pas arrivés si elle avait adhéré aux directives du Coran et de la Sounna du Prophète (SAW). Cependant, se détourner de la forteresse de l’Islam a été le premier et le plus influent facteur des défis féroces auxquels la Oumma est confrontée aujourd’hui de la part de ses ennemis qui travaillent constamment et avec persistance à la dévier de sa foi, parce que les ennemis de l’Islam se rendent compte que les Musulmans n’ont aucune ardeur sans leur adhésion à leurs solides croyances, car ne pas y adhérer devient une source de périls menaçant les terres de l’Islam et la Oumma de Mohamed (SAW).
Je crois que la première étape pour construire notre unité est de renoncer aux disputes entre les musulmans et de les traiter avec l’esprit de la fraternité islamique, conformément aux paroles du Tout-Puissant : “Et accrochez-vous tous ensemble au Habl (corde) d’Allah et ne vous divisez pas”. Le Tout-Puissant a également dit : “Et ne vous disputez pas, sinon vous allez vous affaiblir et perdre votre force”.
En outre, le véritable début de notre puissance dépend de notre capacité à faire face aux problèmes sociaux, économiques et humanitaires du monde entier, avec des solutions islamiques inspirées par l’esprit tolérant de la Charia et adaptées aux besoins de notre époque.
Chers frères,
Il y a plus d’un demi-siècle, un appel a été lancé pour organiser la première conférence islamique afin de discuter de la situation de la Oumma et de se concerter sur ce qui permettrait d’atteindre son bien-être, par suite de l’unification de ce pays sous la bannière du Roi Abdulaziz, qu’Allah lui fasse miséricorde. Puis les efforts se sont poursuivis jusqu’à la création de l’Organisation de la Conférence Islamique, et un réveil islamique béni dans les pays musulmans a été lancé pour revenir à l’Islam, aux enseignements du Noble Coran et à la guidance de la Sounna. Ce réveil a donné à chaque musulman la fierté de sa religion, de son appartenance culturelle et de son passé brillant et glorieux.
Cette conscience s’exprime sous diverses formes au sein des communautés musulmanes, mais sa substance principale est la même, à savoir la conviction de la nécessité de trouver des solutions islamiques aux problèmes contemporains. D’autres systèmes peuvent parfois être en mesure de trouver des solutions à certains problèmes, mais la valeur de notre foi islamique ne réside pas seulement dans le fait qu’elle nous fournit des solutions globales, mais aussi dans le fait qu’elle -tout en nous fournissant ces solutions- nous donne également la force de les réaliser et de les protéger. Nous espérons que la pensée islamique accompagnera cette prise de conscience pour maîtriser son progrès en se reposant sur la sagesse divine dans tous les domaines.
Nous sommes conscients que les divisions entre les musulmans ont entraîné la réticence des érudits à affronter les graves problèmes de la vie avec une opinion unanime.
Aujourd’hui, comme vous pouvez le constater, de nombreux événements, questions et problèmes se sont accumulés malgré l’abondance de savants et de juristes diligents à toutes les époques et en tous lieux. La situation est urgente, et la responsabilité devant Allah est plus grande que la diligence des efforts d’un simple individu sur les questions en cours jusqu’à l’acceptation et le soutien des savants après une enquête approfondie et une analyse de la jurisprudence passée et contemporaine.
À cet égard, l’appel à la création d’une Académie internationale du Fiqh islamique est devenu une nécessité impérieuse pour cette étape de la Oumma, où elle trouve la réponse islamique authentique à chaque question posée par les défis de la vie contemporaine, afin de réaliser le bonheur de l’humanité en général et celui des musulmans en particulier ; et de répondre aux questions posées par les défis de la vie moderne tout en se reposant sur la Charia, car il n’y a de succès pour nous qu’en la suivant et en se conformant à son principe “Qu’est-ce qui est meilleur qu’Allah, en matière de jugement pour les gens qui ont une foi ferme”.
La clarification des lois divines et l’obligation de s’y soumettre en termes de jugements et en tant que sujets conduira à la préservation de la vie, des biens et de la dignité. Aussi, la clarification des lois divines fera des musulmans des partisans de la miséricorde et de la paix qui dirigent leurs efforts contre leur ennemi à un moment où certaines nations mènent une guerre contre notre civilisation, notre patrimoine et notre Oumma.
Le fanatisme est la chose la plus éloignée de l’Islam car le fanatisme est l’une des causes de la haine, de la division et de la rupture intellectuelle. Allah nous a interdit ce qui provoque la haine et l’inimitié entre les musulmans. La vérité est que le fanatisme n’a aucun sens dans l’Islam car un musulman doit seulement se lier à la loi d’Allah, dont le critère est d’extraire le jugement avec ses preuves du Coran et de la Sounna, conformément aux maximes de la déduction juridiques et selon ses principes qui sont connus par des érudits et des juristes.
Le Royaume d’Arabie saoudite a adhéré à cet esprit dans son système judiciaire, suivant l’exemple des prédécesseurs vertueux et de leurs Imams. Des instructions spécifiques ont été émises par Sa Majesté le défunt roi Abdulaziz, déclarant que les questions litigieuses entre les écoles musulmanes sont uniquement celles qui ont un certain fondement dans le Coran et la Sunna.
Chers frères et sœurs, nous sommes tous appelés à œuvrer pour l’unification des systèmes juridiques des pays musulmans dans tous les domaines de la vie, conformément aux dispositions de la Charia, car c’est le seul moyen de réaliser l’unité islamique des peuples musulmans.
Nous savons que la tâche n’est pas facile, et que la responsabilité est lourde, mais les espoirs en vous sont plus grands. Alors, allez-y avec les éloges d’Allah, mettez votre confiance en Lui, et comptez sur Son aide.
Je remercie Allah le Tout-Puissant, qui m’a permis d’assister à votre rencontre en ce jour qui était un souhait si précieux, longtemps désiré et attendu par tout musulman sincère et fidèle.
En conclusion, je me tourne vers Allah le Très Haut, le Tout Puissant, et depuis le voisinage de Son Ancienne Maison, priant pour qu’Il accorde à chacun une meilleure compréhension de la religion et l’action sur sa loi, et que l’avenir de notre Oumma soit plus brillant que son présent; et qu’Il nous guide vers la droiture, la raison, et ne dévie pas nos cœurs après qu’Il nous ait guidés. Il est l’Audient et le Très Réceptif, et Il est le Guide vers le vrai chemin.
Qu’Allah vous bénisse et guide vos pas. Que la paix, la miséricorde et les éloges d’Allah soient sur vous”.
Ensuite, le Secrétaire Général de l’Organisation de la Conférence Islamique, S.E. Prof. Habib Chatty, a appelé les rois et les présidents des Etats membres de l’OCI à désigner leurs représentants à l’Académie. Ainsi, l’Académie a tenu sa première session le 26 Safar 1405 (19 novembre 1984), qui a discuté de l’organisation et de la planification des activités futures de l’Académie.
Quelques modifications ont été apportées au statut, qui a été approuvé dans sa forme définitive. La conférence fondatrice a demandé que la première session de l’Académie se tienne dans un délai n’excédant pas cinq mois. Elle a également approuvé le premier budget prévisionnel du Secrétariat Général de l’Académie, qui s’élève à 2.274.060 dollars US grâce aux contributions approuvées par les Etats membres; à savoir également l’appel aux dons généreux au bénéfice de l’Académie.
Fondation du complexe
“La Troisième Conférence Islamique au sommet intitulée “Session d’Al-Qouds et de la Palestine” s’est tenue à Makkah Al-Mukarramah, Royaume d’Arabie Saoudite, du 19 au 22 Rabi Al-Awal 1401, soit du 25 au 28 janvier 1981.
Prenant en considération le discours adressé par Sa Majesté le Roi Khalid bin Abdulaziz d’Arabie Saoudite aux dirigeants de la Oumma, à ses responsables et aux musulmans du monde entier, dans lequel il a appelé la Oumma, ses érudits et ses penseurs à mobiliser leurs énergies pour faire face avec diligence aux développements de la vie contemporaine et à ses problèmes tout en étant guidés par la foi musulmane et ses principes éternels capables de réaliser le bien-être spirituel et matériel de l’homme en tout lieu et en tout temps.
Dans son discours, Sa Majesté a également appelé à la création d’une Académie internationale du Fiqh islamique, composée d’érudits, de juristes et de penseurs du monde musulman, afin de trouver des réponses islamiques authentiques à toutes les questions et problèmes posés par la vie contemporaine.
Rappelant le rôle crucial de la connaissance et de la raison dans le progrès des nations et l’avancement de l’humanité,
Rappelant l’extraordinaire rôle civilisationnel joué par la Charia et par le patrimoine islamique, enrichissant le savoir universel commun, guidant l’humanité vers la lumière et la réussite, et demeurant ainsi une source riche et une base solide pour faire progresser la vie humaine vers un avenir meilleur,
Soulignant le besoin de la Oumma, à ce tournant historique, d’une Académie dans laquelle les efforts de ses juristes, savants et sages convergent afin que cette Oumma présente des principes authentiques émanant des sources intellectuelles éternelles émanant du Saint Coran et de la Sounna du Prophète (SAW),
Décide ce qui suit,
Créer une académie appelée (Académie de Fiqh Islamique) dont les membres sont des fouqaha, des oulémas et des penseurs dans divers domaines de connaissance de la jurisprudence, de la culture, de la science et de l’économie provenant de tout le monde musulman afin d’étudier les problèmes de la vie contemporaine et d’exercer l’Ijtihad sur celles-ci de manière authentique et pratique afin de parvenir à des solutions émanant de l’héritage musulman, ouvert à la pensée islamique moderne envers ces questions.
Charger le Secrétaire Général de l’OCI de consulter la Ligue du Monde Musulman afin de prendre les mesures nécessaires à l’élaboration des statuts de cette Académie et de les présenter à la prochaine Conférence des Ministres des Affaires Etrangères des Pays Musulmans afin de les examiner et prendre les mesures nécessaires à leur approbation.
Discours du roi Fahd bin Abdulaziz Al Saud :
Lors de la treizième conférence des ministres des Affaires étrangères, qui s’est tenue à Niamey, la capitale du Niger, du 3 au 7 Dhu al-Qi’dah 1402, correspondant au 22-26 août 1982, les statuts de l’Académie du Fiqh islamique ont été approuvé. La conférence a également appelé à la tenue d’une conférence générale à La Mecque pour la fondation de l’Académie et au cours de laquelle les statuts seront approuvés après avoir revue les commentaires des Etats membres à leur égard.
Dans son discours d’ouverture de la conférence fondatrice de l’Académie, tenue à La Mecque sous le patronage de Sa Majesté le Roi Fahd bin Abdulaziz d’Arabie Saoudite – qu’Allah lui fasse miséricorde, les 26-28 Chabane 1403 (7-9 juin 1983), Sa Majesté a déclaré :
“Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, et que les éloges et la paix soient sur Son Dernier Messager :
Avec les louanges d’Allah le Tout-Puissant, la conférence fondatrice de l’Académie de Fiqh islamique s’est tenue à La Mecque du 26 au 28 Chabane 1403 (7-9 juin 1983) sous les auspices de Sa Majesté le Roi Fahd d’Arabie Saoudite et Président de la Troisième Conférence Islamique au sommet.
Grâce à la conférence fondatrice, l’Académie de Fiqh islamique est devenue une réalité et l’un des organes de l’Organisation de la Conférence islamique, en application de la résolution n° 8/3-W (QA) de la troisième Conférence islamique au Sommet, tenue à Makkah Al-Mukarramah et Taif, Royaume d’Arabie Saoudite, du 19 au 22 Rabi` al-Awal 1401 (25-28 janvier 1981), dans laquelle fut décidé de créer l’Académie.
Lors de l’ouverture de la conférence fondatrice de l’Académie islamique de Fiqh, Sa Majesté le Roi Fahd bin Abdulaziz – qu’Allah lui fasse miséricorde – a déclaré :
“Au nom d’Allah, loué soit-Il, et que les éloges et la paix soient sur le Messager, notre maître Mohamed, sa famille et ses compagnons “,
Votre Honneur et Excellence,
Membres de la Conférence fondatrice de l’Académie Internationale du Fiqh Islamique :
Je vous salue avec les salutations de l’Islam, al-Salam Alaykum wa-rahmatu Allah wa barakatuh, que la paix, la miséricorde et les éloges d’Allah soient sur vous. Je vous souhaite la bienvenue dans ce pays généreux, berceau de l’Islam, et la Qibla des musulmans. Je demande à Allah de diriger vos pas et de faire du succès votre allié.
Votre réunion est le véritable début d’une importante étape dans l’histoire de notre Oumma, dans laquelle l’honneur de servir la Charia transcende les limites des efforts individuels et régionaux et traverse les frontières politiques par le biais d’une organisation mondiale, une première en son genre, qui exprime l’unité de l’Oumma dans ce domaine.
Chers frères et sœurs,
Le travail d’équipe est la marque du succès de la Oumma et de sa capacité à relever les défis. Les indicateurs montrent que la Oumma s’est mise sur la voie de la correction de son parcours historique et du retour à la foi à la lumière de la solidarité de ses enfants. Il s’agit de la troisième conférence islamique au sommet qui s’est tenue à proximité de la Kaaba et qui compte, parmi ses résultats et ses décisions, la décision historique prise par les dirigeants du monde musulman de créer l’Académie internationale du Fiqh islamique, que nous témoignons aujourd’hui dans cette conférence. Cette conférence a été une grande occasion, un début sérieux et conscient pour notre Oumma vers la réalisation de ses aspirations à la gloire et au triomphe pour poursuivre son rôle de pionnier dans le développement de la civilisation humaine, la réalisation de la justice et la libération des hommes de l’injustice humaine.
Nous croyons tous – chers frères et sœurs – que l’Islam est une religion qui s’adresse à la raison, s’oppose à l’arriération sous ses différentes formes et aspects, encourage la liberté de pensée, s’adapte aux réalisations de l’ère moderne et encourage leur exercice continu. De même que l’Islam établit les règles de comportement, il régit également les relations sociales et internationales basées sur la miséricorde, pour laquelle Allah le Tout-Puissant a dit : “Et Nous ne t’avons envoyé que comme une miséricorde pour les mondes” Al-Anbiya, 107.
Les relations humaines se sont constamment développées, mais la pensée humaine n’a pas réussi à étudier les souffrances humaines et à répondre à ses espoirs de prospérité et de paix, aussi la raison humaine a-t-elle besoin d’un ajusteur de miséricorde. Le Messager d’Allah (SAW) n’a rejoint le Compagnon Suprême qu’après avoir réussi à nous transmettre la religion d’Allah dans son intégralité et telle qu’Il la voulait pour nous. La loi de l’Islam a été la véritable grande richesse du monde musulman, et la cause de son autonomie qui l’a préservé dans les circonstances les plus sombres où il a subi des attaques féroces contre son héritage, sa civilisation et son humanisme.
Chers participants,
Nous sommes témoins, à notre époque, de la souffrance de certaines parties de notre Oumma tels qu’en Palestine, dans les terres arabes occupées et en Afghanistan, gémissant sous le poids de l’injustice, de l’oppression et de l’agression, tout comme nos sanctuaires à Jérusalem sont profanés par l’occupant qui a versé le sang, occupé le lieu sacré et déplacé des millions de nos frères et sœurs musulmans. La faiblesse et l’affaiblissement de la Oumma ne lui seraient pas arrivés si elle avait adhéré aux directives du Coran et de la Sounna du Prophète (SAW). Cependant, se détourner de la forteresse de l’Islam a été le premier et le plus influent facteur des défis féroces auxquels la Oumma est confrontée aujourd’hui de la part de ses ennemis qui travaillent constamment et avec persistance à la dévier de sa foi, parce que les ennemis de l’Islam se rendent compte que les Musulmans n’ont aucune ardeur sans leur adhésion à leurs solides croyances, car ne pas y adhérer devient une source de périls menaçant les terres de l’Islam et la Oumma de Mohamed (SAW).
Je crois que la première étape pour construire notre unité est de renoncer aux disputes entre les musulmans et de les traiter avec l’esprit de la fraternité islamique, conformément aux paroles du Tout-Puissant : “Et accrochez-vous tous ensemble au Habl (corde) d’Allah et ne vous divisez pas”. Le Tout-Puissant a également dit : “Et ne vous disputez pas, sinon vous allez vous affaiblir et perdre votre force”.
En outre, le véritable début de notre puissance dépend de notre capacité à faire face aux problèmes sociaux, économiques et humanitaires du monde entier, avec des solutions islamiques inspirées par l’esprit tolérant de la Charia et adaptées aux besoins de notre époque.
Chers frères,
Il y a plus d’un demi-siècle, un appel a été lancé pour organiser la première conférence islamique afin de discuter de la situation de la Oumma et de se concerter sur ce qui permettrait d’atteindre son bien-être, par suite de l’unification de ce pays sous la bannière du Roi Abdulaziz, qu’Allah lui fasse miséricorde. Puis les efforts se sont poursuivis jusqu’à la création de l’Organisation de la Conférence Islamique, et un réveil islamique béni dans les pays musulmans a été lancé pour revenir à l’Islam, aux enseignements du Noble Coran et à la guidance de la Sounna. Ce réveil a donné à chaque musulman la fierté de sa religion, de son appartenance culturelle et de son passé brillant et glorieux.
Cette conscience s’exprime sous diverses formes au sein des communautés musulmanes, mais sa substance principale est la même, à savoir la conviction de la nécessité de trouver des solutions islamiques aux problèmes contemporains. D’autres systèmes peuvent parfois être en mesure de trouver des solutions à certains problèmes, mais la valeur de notre foi islamique ne réside pas seulement dans le fait qu’elle nous fournit des solutions globales, mais aussi dans le fait qu’elle -tout en nous fournissant ces solutions- nous donne également la force de les réaliser et de les protéger. Nous espérons que la pensée islamique accompagnera cette prise de conscience pour maîtriser son progrès en se reposant sur la sagesse divine dans tous les domaines.
Nous sommes conscients que les divisions entre les musulmans ont entraîné la réticence des érudits à affronter les graves problèmes de la vie avec une opinion unanime.
Aujourd’hui, comme vous pouvez le constater, de nombreux événements, questions et problèmes se sont accumulés malgré l’abondance de savants et de juristes diligents à toutes les époques et en tous lieux. La situation est urgente, et la responsabilité devant Allah est plus grande que la diligence des efforts d’un simple individu sur les questions en cours jusqu’à l’acceptation et le soutien des savants après une enquête approfondie et une analyse de la jurisprudence passée et contemporaine.
À cet égard, l’appel à la création d’une Académie internationale du Fiqh islamique est devenu une nécessité impérieuse pour cette étape de la Oumma, où elle trouve la réponse islamique authentique à chaque question posée par les défis de la vie contemporaine, afin de réaliser le bonheur de l’humanité en général et celui des musulmans en particulier ; et de répondre aux questions posées par les défis de la vie moderne tout en se reposant sur la Charia, car il n’y a de succès pour nous qu’en la suivant et en se conformant à son principe “Qu’est-ce qui est meilleur qu’Allah, en matière de jugement pour les gens qui ont une foi ferme”.
La clarification des lois divines et l’obligation de s’y soumettre en termes de jugements et en tant que sujets conduira à la préservation de la vie, des biens et de la dignité. Aussi, la clarification des lois divines fera des musulmans des partisans de la miséricorde et de la paix qui dirigent leurs efforts contre leur ennemi à un moment où certaines nations mènent une guerre contre notre civilisation, notre patrimoine et notre Oumma.
Le fanatisme est la chose la plus éloignée de l’Islam car le fanatisme est l’une des causes de la haine, de la division et de la rupture intellectuelle. Allah nous a interdit ce qui provoque la haine et l’inimitié entre les musulmans. La vérité est que le fanatisme n’a aucun sens dans l’Islam car un musulman doit seulement se lier à la loi d’Allah, dont le critère est d’extraire le jugement avec ses preuves du Coran et de la Sounna, conformément aux maximes de la déduction juridiques et selon ses principes qui sont connus par des érudits et des juristes.
Le Royaume d’Arabie saoudite a adhéré à cet esprit dans son système judiciaire, suivant l’exemple des prédécesseurs vertueux et de leurs Imams. Des instructions spécifiques ont été émises par Sa Majesté le défunt roi Abdulaziz, déclarant que les questions litigieuses entre les écoles musulmanes sont uniquement celles qui ont un certain fondement dans le Coran et la Sunna.
Chers frères et sœurs, nous sommes tous appelés à œuvrer pour l’unification des systèmes juridiques des pays musulmans dans tous les domaines de la vie, conformément aux dispositions de la Charia, car c’est le seul moyen de réaliser l’unité islamique des peuples musulmans.
Nous savons que la tâche n’est pas facile, et que la responsabilité est lourde, mais les espoirs en vous sont plus grands. Alors, allez-y avec les éloges d’Allah, mettez votre confiance en Lui, et comptez sur Son aide.
Je remercie Allah le Tout-Puissant, qui m’a permis d’assister à votre rencontre en ce jour qui était un souhait si précieux, longtemps désiré et attendu par tout musulman sincère et fidèle.
En conclusion, je me tourne vers Allah le Très Haut, le Tout Puissant, et depuis le voisinage de Son Ancienne Maison, priant pour qu’Il accorde à chacun une meilleure compréhension de la religion et l’action sur sa loi, et que l’avenir de notre Oumma soit plus brillant que son présent; et qu’Il nous guide vers la droiture, la raison, et ne dévie pas nos cœurs après qu’Il nous ait guidés. Il est l’Audient et le Très Réceptif, et Il est le Guide vers le vrai chemin.
Qu’Allah vous bénisse et guide vos pas. Que la paix, la miséricorde et les éloges d’Allah soient sur vous”.
Ensuite, le Secrétaire Général de l’Organisation de la Conférence Islamique, S.E. Prof. Habib Chatty, a appelé les rois et les présidents des Etats membres de l’OCI à désigner leurs représentants à l’Académie. Ainsi, l’Académie a tenu sa première session le 26 Safar 1405 (19 novembre 1984), qui a discuté de l’organisation et de la planification des activités futures de l’Académie.
Quelques modifications ont été apportées au statut, qui a été approuvé dans sa forme définitive. La conférence fondatrice a demandé que la première session de l’Académie se tienne dans un délai n’excédant pas cinq mois. Elle a également approuvé le premier budget prévisionnel du Secrétariat Général de l’Académie, qui s’élève à 2.274.060 dollars US grâce aux contributions approuvées par les Etats membres; à savoir également l’appel aux dons généreux au bénéfice de l’Académie.