Le secrétaire général de l’AIFI préside la session de clôture de la conférence annuelle des conseils d’administration de la charia de l’AAOIFI
14 October، 2021

Son Excellence Prof. Koutoub Moustapha Sano, Secrétaire Général de l’Académie Internationale du Fiqh Islamique (AIFI), a présidé les travaux de la quatrième séance de discussion, sur le thème de « Fatwa sur la fatwa dans le travail des conseils de la charia », de la dix-neuvième conférence annuelle des Conseils de la Charia de l’AAOIFI, le mercredi 7 Rabi’ al-Awwal 1443H correspondant au 13 octobre 2021G.

Cette séance de clôture de la conférence a réuni des savants et des cheikhs de haut niveau, à savoir Son Excellence Cheikh Abdullah bin Muhammad Al-Mutlaq, membre du Conseil de la charia de l’AAOIFI, membre du Conseil des Grands Savants, conseiller à la Cour royale saoudienne, membre du Comité permanente pour la recherche académique et l’Ifta, Son Eminence Cheikh Prof. Sayed Muhammad Al-Tabatabaei, membre du Conseil d’administration de l’AAOIFI, et Président du Comité consultatif suprême pour travailler à l’achèvement de l’application des dispositions de la charia islamique au Diwan de l’émir koweïtien, Son Eminence Dr. Abdul Bari Mishaal, membre du conseil de gouvernance et d’éthique de l’AAOIFI, fondateur et associé directeur de « Raqaba », Son Excellence Cheikh Dr. Saad bin Nasser Al-Shathri, membre du Conseil des Grands Savants, conseiller à la Cour royale saoudienne, Son Eminence Dr. Walid Hegazi, membre du Conseil de gouvernance et d’éthique de l’AAOIFI, associé directeur et fondateur de « Hegazi & Partners pour les consultations juridiques», et Son Eminence Sheikh Abdul Sattar Al Qattan, membre du comité des normes de la charia de l’AAOIFI et PDG de Choura Consulting.

Son Excellence a assumé l’honneur de modérer cette dernière séance scientifique, dont les thèmes tournaient autour des fatwas émises par les conseils de surveillance de la charia des institutions basées sur les fatwas émises par d’autres conseils et dans quelle mesure elles sont obligatoires, en plus de la question de certains Conseils de surveillance de la charia ne divulguant pas la source de certaines fatwas qui s’appuient parfois sur les fatwas d’autres conseils, ou sur l’avis d’un de ses membres sans y faire référence. La session clarifiée le jugement de la charia à ce sujet. Les intervenants ont également abordé la question de la « Fatwa sur Fatwa », ses paramètres généraux de la charia, et son impact sur la discipline de la charia de l’industrie financière islamique en particulier, et la mesure dans laquelle elle défie l’objectif de l’Ijtihad collectif dans le travail de Conseils de surveillance de la charia en général.

Son Excellence le Président de la séance a commenté le sujet de la discussion en cours en notant que le but de ces conseils de surveillance de la charia est d’organiser et de diriger les transactions des banques islamiques et des institutions financières afin qu’elles accomplissent leur travail de la manière la plus complète et dans les meilleures conditions en pleine cohérence avec les enseignements de la charia islamique, qui garantit leur succès, leur prospérité et leur développement pour le mieux d’une façon qui sert les intérêts des musulmans du monde entier. Pour y parvenir, les conseils devraient sélectionner des savants qui remplissent les conditions de l’ijtihad afin d’éviter l’infiltration de personnes qui ne remplissant pas ces conditions. Son Excellence a également précisé l’importance de mettre en évidence les preuves juridiques que les conseils adoptent dans leurs fatwas, car il existe une différence subtile entre l’imitation et le suivi. L’imitation, c’est prendre la parole de quelqu’un dont la déclaration n’est pas un argument sans connaître la preuve de sa déclaration. Quant à suivre, c’est prendre la parole de quelqu’un dont la déclaration n’est pas un argument, mais après avoir connu l’évidence de sa déclaration. Par conséquent, il est nécessaire que les conseils de surveillance de la charia identifient les preuves des fatwas sur lesquelles ils aimeraient s’appuyer auprès d’autres conseils, de sorte qu’ils acceptent ces fatwas après avoir su que leurs preuves suivent et non une imitation, car l’imitation est répréhensible et inappropriée pour ceux qui ont atteint le rang d’ijtihad.

Son Excellence a conclu en félicitant les cheikhs distingués participant à la session pour leur analyse scientifique et juridique précise afin de diriger le travail des institutions financières islamiques dans l’intérêt de la Oumma musulmane et de sa réussite économique. A la fin de la session, Son Excellence a remercié tous les participants et a félicité l’AAOIFI pour le succès de la conférence, leur souhaitant de nouveaux progrès et prospérité.

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