Déclaration de condamnation du crime commis par la présentation, par un député néerlandais, d’un film qui fait offense à l’Islam

Louanges à Allah, éloges saluts soient sur le Messager d’Allah, notre maitre Mohamed, sur sa famille et ses Compagnons.

Le Secrétariat général du Conseil de l’Académie internationale du Fiqh islamique sis à Djedda, annexé à l’Organisation de la Conférence islamique, a suivi les informations véhiculées par la presse, relatifs à la présentation du film Fitna (la discorde) qui porte atteinte à l’Islam, à son Messager –éloges salut sur lui- qui a été réalisé par le député néerlandais fasciste Geert Wilders. Le Secrétariat du Conseil dénonce vigoureusement un tel acte ignoble, un crime crapuleux qui émane d’une provocation criarde et délibérée à l’encontre de la sensibilité des musulmans du monde entier, et dans le but d’attiser les feux de la fitna, de la discorde et des heurts, au lieu de chercher à assainir un climat de concorde, de dialogue entre les différents adeptes des religions et des cultures. Comment peut-on établir un dialogue entre les civilisations, les cultures et les religions si on laisse libre cours aux fascistes pour corrompre et troubler l’amitié des relations internationales par de tels agissements irresponsables qui laissent la voie grande ouverte au fascisme, à la violence et au terrorisme, ce qui incombe aux responsables politiques et hommes de religion occidentaux de prendre toute leur responsabilité dans une prise de position claire à l’encontre du fanatisme qui va crescendo ces dernières années contre les musulmans et leurs symboles, comme cela s’est fait dans l’histoire des caricatures au Danemark. Cela représente le summum du terrorisme confessionnel et religieux qui satirise les croyances d’autrui, chose qu’ils dénoncent jour et nuit. Nous les appelons à expliquer que la liberté de la presse ne constitue pas, dans tous les cas de figure, une atteinte à autrui, sinon vont s’établir l’anarchie et les homicides libres, choses refusées par toutes les législations divines et les lois profanes. La liberté de parole est un droit absolu et protégé quand on ne porte pas atteinte à autrui, ni à leurs rituels sacrés. Nous insistons sur ces vérités portées par des appels incessants, émis par l’Académie et par les autres organismes religieux, politiques islamiques et internationales qui appellent d’urgence à l’obtention d’une résolution des Nations Unies qui interdit d’offenser les religions et leurs symboles, de respecter les prophètes et les messagers, proscrit la reproduction de tels crimes en imposant des sanctions sévères. Cela peut conforter les liens de la fraternité humaine, de la paix entre les composantes de la communauté internationale.

A cette occasion, nous saluons tous les appels sincères dressés pour dénoncer cet acte ignoble, en Hollande et dans tous les pays occidentaux, et sur la langue du Secrétaire général des Nations Unies, et par toutes les organisations mondiales.

Nous exhortons tous les acteurs à faire preuve de sérénité, face à ce problème, à maintenir l’intérêt de l’Islam et des musulmans.

Éloges et salut soient sur notre maitre Mohamed, sur sa famille et ses compagnons.

Prof. Abdulsalam al-Abbadi,

SG de l’Académie internationale du Fiqh islamique.

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