LES TRANSACTIONS BANCAIRES COMPORTANT DES INTÉRÊTS ET LES TRANSACTIONS DES BANQUES ISLAMIQUES

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Louanges à Allah, Seigneur des Mondes.

Que les éloges, et le Salut soient sur notre Maître Mohamed, Ultime Messager, sur les Siens et sur Ses Compagnons.

RÉSOLUTION N°10 (10/2)

LES TRANSACTIONS BANCAIRES COMPORTANT

DES INTÉRÊTS ET LES TRANSACTIONS

DES BANQUES ISLAMIQUES

Le Conseil de l’Académie Internationale du Fiqh Islamique de l’Organisation de la Conférence Islamique, réuni en sa deuxième session, à Jeddah (Royaume d’Arabie Saoudite), du 10 au 16 Rabiul Thani 1406 H (22-28 décembre 1985);

Ayant pris connaissance des diverses études portant sur les transactions bancaires modernes.

Ayant examiné lesdites études et en ayant débattu de celles-ci de manière approfondie, ce qui a mis en relief les effets négatifs de ce mode de transaction sur l’ordre économique international et sur sa stabilité notamment dans les pays du Tiers monde.

Ayant examiné les conséquences désastreuses engendrées par ce système du fait de sa violation des commandements du Livre d’Allah qui interdisent explicitement l’usure partielle ou totale et appellent à s’en repentir et à se limiter au recouvrement du principal des crédits que cette somme soit importante ou minime, quel qu’en soit le montant, et compte tenu de la menace d’une guerre destructrice par Allah et Son Messager contre ceux qui pratiquent le prêt avec intérêts.

DÉCIDE CE QUI SUIT :

  1. Que toute majoration ou intérêt sur un prêt venu à échéance, en contrepartie d’un moratoire, dans le cas où le débiteur ne serait pas en mesure de payer, et toute majoration (ou intérêt) sur un prêt à compter de l’entrée en vigueur du contrat, sont deux formes de l’usure prohibée par la Charia.
  2. Que l’alternative garantissant le flux monétaire et la stimulation des activités économiques sous une forme acceptable par l’Islam réside dans les transactions conformes aux dispositions de la Charia.
  3. Le conseil insiste en appelant les Gouvernements islamiques à encourager les institutions financières qui opèrent selon la Charia et à faciliter leur établissement dans chaque pays islamique de façon à couvrir les besoins des musulmans et éviter que ces derniers ne vivent en état de contradiction entre les réalités de leur vie et les exigences de leur foi.

Allah est Plus Savant
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