La Femme et les Fonctions d’Autorité Générale

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Louanges à Allah, Seigneur des Mondes.

Que les éloges, et le Salut soient sur notre Maître Mohamed, Ultime Messager, sur les Siens et sur Ses Compagnons.

Résolution Nº 211 (7/22)

La Femme et les Fonctions d’Autorité Générale

Le Conseil de l’Académie Internationale du Fiqh Islamique de l’Organisation de la Coopération Islamique, réuni en sa 22e session au Koweït (l’État du Koweït), du 2 au 5 Joumada al-Akhira 1436 (22-25 Mars 2015).

Après avoir examiné les recherches présentées à l’Académie sur La Femme et les Fonctions d’Autorité Générale,

Et après avoir écouté les débats qui ont eu lieu sur ce sujet,

DÉCIDE CE QUI SUIT :

Premièrement : le Conseil souligne que l’Islam a garanti à la femme l’ensemble de ses pleins droits et lui a accordé la place qui lui convient en prenant compte de sa place dans la société, sa nature et son rôle en tant que mère, fille, épouse, et responsable.

Deuxièmement : le Conseil partage l’avis de la majorité des Fuqahas musulmans sur le fait que la femme ne peut assumer le poste de chef d’État.

Troisièmement : Le fait que des femmes occupent des postes d’autorité générale dans le domaine judiciaire, les ministères et autres, est une question controversée parmi les savants des différentes écoles de Fiqh et qui est considérée comme un khilaf mu’tabar (divergence acceptable). Par conséquent, les Fuqahas de chaque pays peuvent choisir l’avis qu’ils jugent le plus juste parmi les avis des Fuqahas.

Quatrièmement : Dans le cas où une femme assumerait la direction des postes susmentionnés, cette dernière devra respecter les règles et la conduite définies par la Charia, notamment en ce qui concerne la tenue vestimentaire et autres. Sa fonction de direction ou autre ne devra en aucun cas entraver à son rôle principal d’éducation envers sa famille.

Allah est Plus Savant

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