Le Secrétaire général de l’Académie internationale du Fiqh islamique (AIFI), S.E. Prof. Koutoub Moustapha Sano, a participé à la table ronde virtuelle du Conseil de Haut Niveau des Nations Unies sur les Pluralisme organisé par la Fondation Religions pour la Paix le jeudi 01 Dhou al-Hidja 1443 correspondant au 30 juin 2022, à New York.
Au début de son intervention, Son Excellence a exprimé ses remerciements au comité d’organisation et a salué le bon choix du thème de l’événement, soulignant que cette réunion est une occasion précieuse d’exprimer les visions communes entre toutes les religions et la solidarité de leurs partisans, en particulier leurs hommes et savants, pour le bonheur de l’humanité, et renoncent S.E. Prof. Koutoub Moustapha Sano la violence, aux discours de haine et à l’exclusion, dans l’espoir de construire notre communauté mondiale sur la base des valeurs d’amour, de fraternité, de tolérance, d’harmonie et de paix durable. Il a ajouté : « Le pluralisme religieux et le pluralisme ethnique sont une volonté éternelle qui ne peut être ni ignorée ni empêchée. Au contraire, nous devrions travailler à bien y faire face, considérant que tous les êtres humains sont d’un père et d’une mère, les gens sont tous égaux, et les gens sont soit vos frères en religion, soit égaux en création. Par conséquent, les adeptes des religions, y compris les imams, les rabbins, les moines et les prêtres, devraient unir leurs efforts et se coordonner entre eux et s’unir contre la violence, l’exclusion et la coercition, et répandre la culture de la modération, de l’amour et de la paix et construire des ponts permanents de dialogue, de communication et de coopération pour le bien de l’humanité. »
Son Excellence a ajouté que la diversité religieuse, ethnique et culturelle humaine est inévitable et exige de nous tolérance et amour pour embrasser ces différences. Nous devons de toute urgence transcender l’inimitié et la haine qui naissent de la différence et de la diversité et revenir aux fondements religieux en général qui appellent à la fraternité, à l’amour et à la paix. Il faut donc reconnaître qu’il existe différentes civilisations et qu’elles se complètent et interagissent culturellement et socialement comme une source d’enrichissement et un facteur de véritable unité. Son Excellence a souligné que la garantie des droits fondamentaux des êtres humains, tels que la liberté de croyance, est l’un des piliers les plus importants sur lesquels la paix mondiale, la fraternité et l’amour entre les peuples et les sociétés doivent être construits. La religion, dans son essence, est un agent de raffinement et d’illumination qui guide l’humanité vers les nobles valeurs communes de tolérance, d’amour et de paix.
Son Excellence a conclu en appelant à plus des événements intellectuels distingués pour les hauts responsables religieux du monde, comme la réunion d’aujourd’hui, afin de sensibiliser davantage toutes les sociétés du monde, et aussi de soutenir et de renforcer les efforts internationaux concertés pour un monde sûr et tolérant.
Il convient de noter que pour la première fois depuis des décennies, un Comité de haut niveau des Nations Unies sur les religions est formé, au cours duquel plus de trente hauts responsables religieux du monde entier partagent leurs expériences et leurs recommandations pour un pluralisme efficace et garantir la liberté de croyance comme base pour construire des sociétés ouvertes, pluralistes et inclusives pour la jouissance de leurs droits humains.
Ce dialogue a été modéré par Dr Azza Karam, Secrétaire générale de Religions pour la paix et membre du Conseil de haut niveau du Secrétaire général des Nations Unies sur le pluralisme effectif.
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