Le Secrétaire général de l’AIFI participe à la Conférence internationale de Charjah sur l’économie islamique
4 October، 2022

Son Excellence Prof. Koutoub Moustapha Sano, Secrétaire Général de l’Académie Internationale du Fiqh Islamique (AIFI), a participé à la Quatrième Conférence Internationale de Charjah sur l’Economie Islamique intitulée “Codifier les Dispositions des Transactions Financières Islamiques : Application et Prévoyance Future” les mardi et mercredi 8 et 9 Rabi’ al-Awwal 1444H correspondant aux 4 et 5 octobre 2022G, tenus sous le haut patronage de Son Altesse Cheikh Dr. Sultan bin Muhammad Al Qasimi, Membre du Conseil Suprême et Souverain de Charjah, et organisés par le Centre de Charjah pour l’économie islamique à l’Université Al Qasimia dans l’émirat de Charjah, aux Émirats arabes unis.

Cette importante conférence internationale vise à identifier les critères de réussite de la codification des dispositions des transactions financières islamiques, en présentant les pratiques et expériences locales et internationales contemporaines en matière de codification des dispositions des transactions financières islamiques, et les problèmes charia et juridiques les plus importants pour codifier les dispositions des transactions financières islamiques et leurs solutions, ainsi que le rôle de l’intelligence artificielle et des applications numériques, et l’impact de la codification sur la prospérité et la croissance de l’industrie financière islamique. La conférence a accueilli des experts académiques et professionnels locaux et internationaux ayant une vaste expérience dans ce domaine, pour parler des thèmes scientifiques de la conférence et proposer des recommandations qui auraient un impact positif sur le progrès et la prospérité de l’industrie financière islamique.

Son Excellence le Secrétaire général de l’Académie a prononcé un discours liminaire lors de la séance d’ouverture, au cours de laquelle il a exprimé ses remerciements et sa gratitude à l’Émirat de Charjah, l’Émirat de la science, de la connaissance, de la culture et du patrimoine, et à son dirigeant, Son Altesse Cheikh Dr. Sultan bin Muhammad Al Qasimi, membre du Conseil suprême des Émirats arabes unis, pour la générosité des soins qu’il accorde à la science et aux savants, demandant à Dieu de préserver Son Altesse et ses frères les dirigeants des Émirats, et de perpétuer sur eux et l’honorable peuple émirati la bénédiction de la sécurité, de la sûreté, de la stabilité et de la prospérité. Son Excellence a également exprimé ses remerciements et sa gratitude à l’Université Al Qasimia et à sa direction, son président, son directeur et ses professeurs pour leur bonne sélection du sujet de cette conférence et la bonne préparation de celle-ci en termes de planification, d’organisation et de mise en œuvre.

Puis Son Excellence a abordé le sujet de la conférence sur la codification des dispositions du Fiqh islamique en disant : « Le choix du souverain, ou de celui qui le délègue, des règles du Fiqh liées à l’un des cinq piliers du Fiqh islamique (culte, mariages, transactions , crimes, politiques), et la classification de ces décisions sélectionnées en fonction d’un intérêt temporel significatif, puis la formuler en termes brefs et la codifier sous la forme d’articles juridiques ordonnés, numérotés et classés qui ne sont qu’un type d’ijtihad souhaité à cette époque, tout comme il n’est qu’une forme de renouvellement souhaité dans notre réalité contemporaine, afin d’éviter ce que nous voyons aujourd’hui de contradictions et d’incohérences dans les applications de nombreuses transactions financières dans les institutions financières islamiques. C’est cet ijtihad et cette innovation que l’on appelle aujourd’hui codification. Son Excellence a ajouté : « L’ijtihad concernant la codification des dispositions des transactions financières est devenu aujourd’hui une obligation religieuse, et la consolidation de ses règles est devenue une nécessité moderne au même titre que diriger ses problèmes, régler ses développements et rationaliser ses variables est devenu un intérêt temporel, et tout cela dans le but de préserver les buts suprêmes de la charia en matière d’argent et d’affaires, qui sont le but de la justice, le but de la circulation, le but du développement, le but de la clarté et le but de la stabilité. »

Son Excellence a mentionné que nos universités et centres intellectuels organisent constamment de nombreuses conférences, forums et colloques à la recherche de solutions efficaces aux problèmes de la vie contemporaine, et dans l’espoir de trouver des réponses satisfaisantes aux défis nombreux et variés auxquels est confrontée la Oumma musulmane, soulignant que cette conférence « s’inscrit dans le cadre du transfert de la question de la codification du domaine de la théorie au domaine de la pratique, et du domaine des souhaits au domaine des possibles, en mettant en évidence les fondements et les piliers sur lesquels repose la codification des dispositions de les transactions financières contemporaines doivent être fondées afin de préserver la finalité de l’ordre de la Oumma représentée dans la cohésion de son tissu social en renforçant son unité intellectuelle, en consolidant sa solidarité sociale, et en unifiant ses visions dans ses orientations et ses relations, ainsi comme le renforcement de son statut économique et de développement. Ce grand objectif exige la nécessité de rester à l’écart de toute pensée ou de tout comportement qui entraîne l’apparition de conflits, de disputes, de haine et de contradictions dans la société, et l’exigence de ce but est que l’harmonie et la concorde règnent entre les membres de la société, et la querelle et le conflit disparaît. »

En conclusion, Son Excellence a exprimé son espoir que la conférence émette des recommandations solides, matures et complètes qui incluent des lignes claires et des bases solides qui aident à réaliser la codification tant attendue, car elle apportera une solution efficace qui réglemente les applications contradictoires dans le domaine de l’industrie financière contemporaine, et des applications conflictuelles et incompatibles des dispositions de transactions censées être harmonieuses, compatibles et appariées.

Il est à noter que Son Excellence le Secrétaire Général de l’Académie a été honoré lors de la cérémonie d’ouverture par les organisateurs de la conférence. Son Excellence a également participé en tant qu’orateur à la première session de discussion principale de la conférence, accompagné de Son Excellence Cheikh Abdullah bin Suleiman Al-Manea, membre du Conseil des chercheurs principaux et conseiller à la Cour royale, le Dr Ahmed bin Abdelaziz Al- Haddad, président du Conseil suprême de la charia pour les activités financières bancaires islamiques à la Banque centrale des Émirats, et le professeur Dr. Muhammad Ali Al-Qari, expert à l’Académie internationale du Fiqh islamique, et a animé la session Dr. Osaid Kilani, membre de le Conseil suprême de la charia pour les activités financières bancaires islamiques à la Banque centrale des Émirats.

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