La Vingt-cinquième Session de la Conférence internationale de l’Académie international du Fiqh islamique (AIFI) débutera demain, lundi, à Djeddah, en Arabie Saoudite, sous le généreux patronage de SAR Prince Khaled Al-Faiçal, Conseiller du Serviteur des Deux Saintes Mosquées et Gouverneur de la région de Makkah Al-Mukarramah, et en présence du Président de l’Académie, S.E. Cheikh Dr. Saleh bin Abdullah bin Humaid, le Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), S.E.M. Hussein Ibrahim Taha, et le secrétaire général de l’Académie, S.E. Prof. Koutoub Moustapha Sano.

La Session se tiendra du 20 au 23 février 2023, avec la participation d’environ 200 érudits des États membres de l’OCI, experts et spécialisés dans les sciences de la Charia, l’économie, la médecine et la sociologie, pour discuter plus de 160 articles de recherche sur les enjeux et les sujets de la Session.

La session aborde, à travers ses meetings scientifiques, un certain nombre de questions importantes aux dimensions économiques et sociales qui nécessitent un traitement jurisprudentiel particulier, notamment « Déclaration du jugement sur l’enseignement obligatoire, dans ses deux parties religieuses et séculiers, pour les deux sexes en Islam », et “L’impact de la pandémie de Corona sur les dispositions des actes de culte, de la famille et des crimes” et “Les effets de la pandémie de Corona sur les dispositions des contrats, des transactions et des obligations financières” et “La décision de prier dans une langue autre que l’arabe, avec ou sans excuse, et la règle de prier derrière le téléphone et la radio.

Le cours aborde également “l’énoncé des jugements et des normes des médias sociaux”, “la vision juridique pour faire face au phénomène des personnes de filiation inconnue”, “la décision sur l’avortement dû au viol et au changement de sexe dans l’Islam”, et “le rôle des mécanismes islamiques de financement social pour soutenir le travail humanitaire dans les zones de conflits, de conflits et de catastrophes », et d’autres questions d’une grande importance pour de nombreux musulmans à travers le monde islamique.

Le Secrétaire général de l’AIFI, S.E. Prof. Koutoub Sano, a déclaré que la session est consacrée à l’étude des calamités et des développements contemporains et à leur diligence dans le but de clarifier les décisions juridiques appropriées pour eux par la publication de résolutions juridiques qui sont acceptables pour les érudits de la Oumma à l’époque actuelle.

Prof. Koutoub Sano a exprimé la gratitude de l’Académie au pays du siège, le Royaume d’Arabie saoudite, sous la direction du Serviteur des deux saintes mosquées, le Roi Salman bin Abdelaziz, et de son prince héritier et premier ministre, S.A.R. Prince Mohammad bin Salman, pour son parrainage permanent de l’Académie, et son soutien notamment à cette Session à travers sa délégation permanente auprès de l’OCI.

Il a également exprimé les remerciements et l’appréciation de l’Académie à S.A.R. Prince Khaled Al-Faisal pour son parrainage de cette Session, et au Forum économique d’Al-Baraka, le partenaire stratégique de la Session.

Il convient de noter que l’Académie internationale du Fiqh islamique est un organe scientifique mondial émanant de l’OCI.

Il a été créé à Makkah Al-Mukarramah suite à la résolution de la troisième Conférence islamique au sommet de l’OCI en janvier 1981, et son siège principal se trouve à Djeddah, en Arabie saoudite.

Les membres de l’académie sont des juristes, des universitaires, des penseurs et des experts dans divers domaines des connaissances jurisprudentielles, culturelles, éducatives, scientifiques, économiques, sociales, naturelles et appliquées de différentes parties du monde islamique.

L’AIFI est chargée d’élucider les résolutions et les dispositions de la Charia sur les questions qui préoccupent les musulmans du monde entier, en toute indépendance et sur la base du Saint Coran et de la Noble Sounna du Prophète (PSL). Elle étudie également les problèmes de la vie contemporaine, réalisant un Ijtihad authentique et efficace, visant à apporter des solutions issues de l’héritage islamique et ouvertes aux développements de la pensée islamique.