Dans le cadre du renforcement des efforts de coordination et de communication entre les organisations travaillant en Afghanistan, la délégation des érudits de la Oumma en visite en Afghanistan a rencontré un certain nombre d’agences des Nations Unies travaillant en Afghanistan dans la soirée du jeudi 14 Safar 1445, correspondant au 31 août 2023, à la résidence de la délégation dans la capitale, Kaboul.

Koutoub Moustapha Sano, Secrétaire général de l’AIFI, a souhaité la bienvenue aux messieurs et dames qui supervisent les différentes agences humanitaires internationales actives en Afghanistan, saluant leurs efforts pour apporter un soutien au peuple afghan qui a souffert pendant des décennies du fléau de la guerre et des combats, notant l’importance de coordonner les efforts concernant un certain nombre de questions d’une importance vitale telles que l’éducation des femmes, les droits des femmes et la participation des minorités.

Son Excellence a présenté brièvement la délégation et l’objet de la visite, qu’il a décrite comme un prolongement de la première visite de la délégation d’érudits, notant l’importance suprême d’intensifier les efforts et de renforcer la coopération afin de permettre aux filles et aux garçons afghans de retourner dans les écoles et les universités, et d’assurer la participation des femmes afghanes aux efforts de construction et de renaissance. Son Excellence a demandé aux participants à la réunion d’informer la délégation de leurs points de vue sur les développements et les changements dont la scène afghane a été témoin récemment, et de soumettre les propositions qu’ils jugent appropriées pour permettre à la délégation d’atteindre les objectifs de la visite, en raison de leur contact quotidien avec le peuple afghan.

Pour sa part, l’ambassadeur Takashi Wakada, ambassadeur du Japon en Afghanistan, a accueilli la délégation et l’a remerciée pour sa visite, saluant les bons résultats obtenus lors de la première visite, et a exprimé son souhait de voir la délégation contribuer à l’élaboration des programmes scolaires que l’autorité dirigeante envisage d’adopter, afin que ces programmes ne se limitent pas aux matières religieuses. Il a exprimé sa confiance dans la capacité de la délégation à convaincre l’autorité dirigeante de résoudre les trois questions précédentes avec sagesse et compétence. Ensuite, Son Excellence M. Daniel Andres, Envoyé spécial adjoint du Secrétaire général adjoint pour les affaires humanitaires en Afghanistan, a souligné le souci de toutes les agences des Nations Unies de coordonner les efforts et d’intégrer les mesures afin de fournir le soutien, l’aide et l’assistance dont environ vingt millions d’Afghans ont besoin quotidiennement en termes de nourriture et de médicaments, notant la rareté des ressources, afin d’éviter l’émergence de nouvelles crises humanitaires similaires à celles de l’Ukraine et d’autres pays en proie à l’agitation. Il s’est dit confiant dans la capacité de la délégation à persuader l’autorité dirigeante de s’attaquer dès que possible aux questions en suspens évoquées par l’ambassadeur du Japon. Il a également souligné qu’il y a une amélioration notable au niveau de la sécurité, qui est devenue stable, et que la plupart des fonctionnaires résidant à Kaboul sont clairement ouverts à l’éducation des filles et des garçons. Un petit groupe au siège du gouvernement à Kandahar fait obstacle à cette ouverture pour des considérations d’abord religieuses, mais après la première visite de la délégation, l’autorité a commencé à parler de considérations logistiques et coutumières. Il a également souligné que le travail des femmes se développe, puisque l’autorité dirigeante a approuvé leur travail dans les domaines de la santé, de l’agriculture, du commerce et de l’éducation, et qu’à l’exception de ces domaines, il reste encore à accomplir en raison de considérations logistiques et coutumières.

À la fin de la réunion, Son Excellence a exprimé ses sincères remerciements aux agences et son appréciation pour leur soutien continu au peuple afghan, soulignant la volonté de l’OCI et de l’AIFI de résoudre tous les problèmes et questions soulevés par les agences dans un avenir proche.