Le S.G. participe à la Conférence internationale sur l’intelligence artificielle, la promotion de la santé et la réalisation des finalités de la Charia
30 January، 2024

S.E. Prof. Koutoub Moustapha Sano, Secrétaire général de l’Académie, a prononcé un discours par vidéoconference lors de la séance d’ouverture de la Conférence internationale sur l’intelligence artificielle, la promotion de la santé et la réalisation des finalités de la Charia”, organisée par l’Organisation islamique des sciences médicales à son siège au Koweït, le mardi 18 Rajab 1445, correspondant au 30 janvier 2024.

Son Excellence a commencé son discours en remerciant et en louant le gouvernement et le peuple du Koweït pour leur parrainage permanent et infatigable de l’Organisation islamique des sciences médicales, dont l’AIFI est fière du rôle influent qu’elle joue grâce à ses initiatives et ses perspectives en matière de nouveaux développements et de questions médicales. Son Excellence a fait l’éloge du titre approprié de la conférence, qui porte sur un sujet visant à permettre à la Oumma et à toutes les sociétés humaines de connaître la position de la charia sur cette nouveauté qui fait désormais partie de nos vies, appelée intelligence artificielle et qui, en fait, fait partie de l’intelligence humaine, puisqu’il s’agit d’une intelligence produite par l’intelligence humaine et qui a surpassé l’intelligence humaine qui l’a créée.

Son Excellence a parlé de l’importance d’établir des normes et des principes de la Charia pour cette intelligence afin qu’elle devienne un outil de construction et de développement : “Je remercie l’Organisation islamique des sciences médicales d’avoir pris l’initiative d’alerter et de rappeler l’importance d’établir des cadres et des contrôles de la charia afin que cette intelligence créée par l’intelligence humaine devienne un outil de développement, un outil de progrès et de développement pour les sociétés, et ne se transforme pas en un outil de destruction. J’ai été très heureux que l’organisation des sciences medicales ait choisi les objectifs de la Charia comme cadre dans lequel nous évoluons afin de protéger cette intelligence et d’en faire une intelligence qui sert l’homme de la même manière que son intelligence naturelle et réelle le sert”.

Son Excellence a saisi l’occasion pour inviter les juristes, les médecins et les experts en I.A. à une coopération étroite et à une intégration sincère dans le cadre des institutions collectives d’ijtihad représentées dans les conseils jurisprudentiels faisant autorité qui sont ouverts à ces nouveaux développements et les traitent de manière positive, en déclarant : “Il est possible d’utiliser l’I.A. de manière ciblée pour préserver les cinq objectifs de la charia en général et l’objectif de préserver l’âme, l’objectif de préserver l’esprit et l’objectif de préserver la richesse en particulier, ce qui attire l’attention sur la réalisation des objectifs de la charia et en fait un outil et un moyen qui nous profite et élimine les préjudices, les difficultés et les épreuves, raccourcit les distances et résout les problèmes pour nous”.

Par conséquent, en considérant ce type de renseignement à travers son rôle dans la préservation des maqacid, on s’assurera que des norms chariatiques sont mis en place pour éviter qu’il ne devienne un outil de destruction, mais plutôt pour en faire un outil avec lequel nous traitons pour améliorer la prise de conscience des jugements de la religion, préserver les âmes, sauvegarder les symptômes, et préserver les biens et les esprits. Son Excellence a souligné que l’origine de ces moyens est la permissibilité, et qu’il est possible que sa réglementation passe parfois du cercle de la permissibilité au cercle de l’obligation, comme dans le cas de la nécessité de l’employer dans le domaine de la médecine, puisqu’il est devenu nécessaire de l’utiliser à la place des méthodes traditionnelles dans de nombreuses opérations chirurgicales complexes pour réduire les risques associés à ces opérations.

À la fin de son discours, Son Excellence a appelé les juristes et les médecins à faire preuve de patience lorsqu’ils rendent des jugements sur de nouvelles questions et de nouveaux développements en général et sur cette question polyvalente en particulier. Il a souhaité que cette intelligence devienne un moyen de servir l’humanité, en aidant à préserver notre religion, à sauvegarder notre honneur et à préserver nos biens et nos intelligences.

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