Suite à l’invitation de S.E. Cheikh Dr. Shaban Ramadan Mubaji, Moufti de la République d’Ouganda, S.E. Prof. Koutoub Moustapha Sano, Secrétaire général de l’Académie, a participé à la première Conférence internationale sur les questions contemporaines de Fiqh, organisée par le Conseil suprême islamique ougandais le 08-11 Joumada Al-Akhira 1446 correspondant au 09-12 décembre 2024 à Kampala, en Ouganda, à l’occasion du 52ème anniversaire de la création du Conseil islamique par le défunt Président de l’Ouganda, S.E. M. Idi Amin Dada.
Le Secrétaire général a prononcé un discours lors de la séance d’ouverture, dans lequel il a remercié le Conseil suprême islamique de l’Ouganda pour l’aimable invitation qui lui a été faite ainsi qu’à sa délégation. Il a également exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité qui leur ont été réservés pendant leur séjour dans ce pays frère qu’est l’Ouganda. Son Excellence a déclaré: “Les musulmans d’Ouganda jouissent de tous les droits inaliénables des citoyens ougandais; ils doivent donc respecter la loi et la constitution ougandaises, être de bons citoyens, jouer un rôle essentiel dans le développement de leur pays et plaider en faveur de la paix et de la stabilité”. Il a également salué la sagesse du Président ougandais Monsieur Yoweri Kaguta Museveni, qui a offert des opportunités aux musulmans et les a inclus dans la vie sociale, économique et politique de l’Ouganda.
Son Excellence a également souligné l’importance de l’unité entre les musulmans en Ouganda, notant que les musulmans sont unis dans leur foi et leurs rituels, et qu’ils doivent donc être unis dans leurs sentiments émotionnels, conformément à la parole du Prophète : “Les croyants sont comme un corps. Lorsque l’un de ses membres souffre, le corps tout entier y répond par l’éveil et la fièvre”. Il a ensuite ajouté : “Les musulmans doivent être unis dans leur solidarité, leur compassion et leur empathie les uns envers les autres. Les musulmans doivent être modérés, car la modération n’est pas une question de choix, mais une obligation. Il a également mis en garde contre ceux qui émettent des fatwas sans connaissance, a rappelé que toute forme d’intolérance religieuse et d’extrémisme devait être combattue et que les madh’habs (écoles de droits) devaient être considérés comme des écoles fondées sur la connaissance, dont les membres devaient se tenir au courant des questions et des évolutions afin de guider et de conseiller leurs fidèles conformément aux valeurs et aux objectifs de l’islam.
Son Excellence a conclu : “Les évolutions dont le monde est témoin sont imparables et rapides, et les érudits doivent se tenir au courant de ces nouvelles circonstances et évolutions et être prêts à y répondre éffiacement”.
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