C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournons

Le Tout-Puissant a dit : «O toi, âme apaisée, (27) retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée (28) entre donc parmi Mes serviteurs (29) et entre dans Mon Paradis».

En vérité, toute âme goûtera à la mort

Qu’Allah ait pitié de vous, notre cheikh, notre professeur, notre juriste, le juriste de la Oumma, le bien-aimé des cœurs, l’ami des âmes, le jurisconsulte, l’enquêteur, le vérificateur, le vénérable, le révéré et le modeste érudit, notre bien-aimé Abdul Sattar Abu Ghuddah.

Vous étiez un phare d’activité dont la lumière ne s’éteignait ni ne disparaissait, et vous étiez une haute montagne de jurisprudence, de compréhension et d’intelligence qui n’était pas déplacée par les tempêtes, ni difficile à surmonter, et vous étiez surtout un sommet d’humilité, de dignité, de patience, qui n’était pas influencé par les circonstances, ni changé par les événements.

D’ici, vous quittez notre monde mortel après avoir laissé un bon souvenir dans l’âme de tous ceux qui vous ont connu de près ou de loin, ou qui vous ont rencontré dans une conférence ou un séminaire … à l’appel de la Maison de notre Créateur après avoir rempli les horizons et les intellects de jurisprudence, de connaissances et d’idées… vous êtes retourné à notre Seigneur après avoir servi la jurisprudence dans le meilleur et le plus grand des services.

Vous manquerez aux comités de la jurisprudence, votre perte sera déplorée par les conseils de la Charia, et votre absence sera pleurée dans les séminaires scientifiques, et votre mémoire restera immortelle tant que les banques et les institutions financières islamiques existeront dans le monde.

Près de vingt ans se sont écoulés depuis ma première rencontre avec vous sur la terre bien-aimée du Koweït, et depuis lors, votre sourire joyeux n’a jamais disparu de votre visage, et votre langue n’a jamais cessé de louer et de prier pour moi …

Comme j’ai été heureux dans la splendide ville de Taibah d’entendre ce que vous m’avez dit il y a vingt ans : ” O’ Koutoub, sachez que je vous aime pour l’amour d’Allah et je prie pour que vous soyez inébranlable ” Quelle parole magnifique, et quel souvenir immortel..

A vrai dire, pour moi et tous vos admirateur, c’est que nous ne devons pas cesser de prier pour que Allah te pardonne, te fasse miséricorde, et satisfaction, et nous avons tous le devoir de publier l’héritage scientifique béni que vous avez laissé derrière vous.

Qu’Allah vous accepte, ô notre Cheikh, parmi les prophètes, les véridiques, les martyrs, les justes…et ceux-ci sont les meilleurs compagnons.

Qu’Allah nous inspire, ainsi qu’à votre famille, à vos proches et à vos amis, la patience, le réconfort et la satisfaction de ce que le Très Miséricordieux a décrété, et qu’Il nous réunisse avec vous et avec ceux qui ont péri en servant l’Islam et les musulmans dans les jardins de la béatitude, dans une assemblée de vérité auprès du Souverain le Tout-Puissant.

Nous, à l’Académie internationale du Fiqh islamique, son président, son secrétaire, ses membres, ses experts, ainsi que ses fonctionnaires exprimons nos plus sincères condoléances…

Votre cher ami et admirateur

Koutoub Sano

Secrétaire Général de l’Académie