Dans le cadre des activités de la 20e Conférence annuelle sur les études islamiques en Indonésie, Son Excellence Prof. Koutoub Moustapha Sano, Secrétaire général de l’Académie internationale du Fiqh islamique (AIFI), a participé à la première session plénière de la Conférence islamique sur le droit de la famille, le mardi 20 Rabi’ al-Awwal 1443H correspondant au 26 octobre 2021G.
Dans son discours, Son Excellence a remercié les organisateurs d’avoir prêté attention à cet aspect important de la vie musulmane et a indiqué l’importance de ces conférences scientifiques spécialisées pour la recherche et l’étude des lois relatives à la famille musulmane en raison de leur impact profond sur la cohésion du tissu de la société, et l’octroi à tous les membres de la famille, en particulier aux femmes, de tous leurs droits comme ordonné par la charia, le Noble Coran et la Noble Sunnah prophétique.
Au cours de son intervention, Son Excellence a évoqué l’importance de revoir un certain nombre de concepts et d’ijtihad qui ont été tissés autour des questions liées aux femmes musulmanes, en commençant par le mariage des filles mineures, en passant par l’importance de documenter le mariage et le divorce, et passer aux questions de garde, et se terminant par les questions de mutilation génitale féminine, et les femmes prenant en charge les mandats judiciaires et publics. Son Excellence a mentionné qu’il existe une confusion entre les dispositions de la charia et de nombreuses coutumes et traditions qui sont considérées comme des dispositions légales, et le cas est qu’il s’agit de traditions et de coutumes qui devraient être examinées par la charia et ses objectifs, soulignant à cet égard l’importance de soulever un certain nombre de soupçons et une jurisprudence circonstancielle qui ont permis certaines pratiques devenues néfastes et inacceptables comme c’est le cas dans le mariage des mineurs, la mutilation génitale féminine, l’empêchement des femmes qualifiées d’accéder à la magistrature, et d’autres questions imposées de l’Ijtihad .
Son Excellence a ajouté que la charia islamique a préservé les droits économiques des femmes pendant des siècles, car elle leur a permis d’hériter à une époque où les femmes étaient marginalisées et n’obtenaient pas leurs droits matériels et moraux les plus élémentaires. La charia a également considéré l’importance du rôle des femmes au sein de la famille, exhortant à leur donner une bonne éducation afin qu’elles puissent élever des générations distinguées qui servent la Oumma et portent le message éclairé de l’Islam. Son Excellence a également parlé de l’importance des lois islamiques de la charia qui préservent la dignité morale et le caractère sacré des femmes. Il n’est pas permis par la charia de l’attaquer verbalement ou physiquement, et il n’est pas permis de pratiquer certaines coutumes sociales qui lui sont préjudiciables, comme c’est le cas avec les distorsions physiques auxquelles elle est exposée. Son Excellence a souligné la nécessité de soumettre les coutumes et les traditions aux enseignements et aux objectifs de la charia.
Dr Farid Shuaib, chef du département de droit civil à l’Université islamique internationale en Malaisie, Dr Eka Srimulyani, professeur de psychologie à l’Université islamique Sharif Hidayatullah en Indonésie, et Dr Euis Nurlaelawati, professeur de droit islamique de la famille à l’Université islamique Sharif Hidayatullah , ont également participés à la session.
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