Le secrétaire général de l’AIFI parle de la finance verte à l’IFD2021 à Kuala Lumpur
17 November، 2021

Le mercredi 12 Rabi’ al-Thani 1443H correspondant au 17 novembre 2021G, Son Excellence Prof. Koutoub Moustapha Sano, Secrétaire Général de l’Académie Internationale du Fiqh Islamique (AIFI), a participé à la Quatrième Conférence Islamique du Dialogue Fintech, organisée par l’Académie Internationale pour la recherche sur la charia en finance islamique en Malaisie (ISRA) en partenariat avec l’Université internationale de la finance islamique en Malaisie (INCEIF).

Son Excellence a prononcé le discours d’ouverture lors de la troisième session de la conférence, dans lequel il a abordé l’importance de tirer parti des technologies émergentes pour répondre aux objectifs de la charia dans le domaine de la finance verte et durable. Son Excellence a également exprimé son bonheur de participer à cette importante conférence en termes de sujets et de questions qu’elle aborde pour améliorer la performance de la finance islamique à l’ère actuelle en lui permettant de suivre le rythme des développements et des changements en cours dans ce domaine vital et secteur important, et en mettant en évidence ce que ce type de financement contient de solutions efficaces aux crises et calamités économiques et financières.

En confirmation de ce rôle aspiré de la finance islamique, Son Excellence a souligné l’ouverture de la charia islamique à tirer le meilleur parti des moyens et des technologies modernes en les utilisant pour accomplir diverses activités, programmes et projets économiques et financiers contemporains. Il a également appelé les savants et chercheurs dans le domaine de la finance et de l’économie islamiques à donner à la question de la technologie financière ce qu’elle mérite de recherche et d’étude en raison de son impact direct et fort sur l’avenir de l’industrie financière islamique contemporaine. Puis Son Excellence a souligné que les moyens et outils des transactions financières en général sont nombreux et évoluent avec le développement des temps et des époques, et la charia, étant très flexible, a rendu ces moyens permis en principe, et n’obligeait pas les gens à suivre une méthode spécifique, mais laissait le soin d’estimer cela aux circonstances de temps et de lieu, et en fonction des besoins et des faits qui changent selon le lieu, le temps, la situation et la condition. Son Excellence a ajouté qu’il est nécessaire de se référer aux objectifs de la charia liés au chapitre sur les transactions, tels que l’objectif de circulation, l’objectif de fermeté, l’objectif de stabilité, et d’autres, lors du choix des moyens et des outils afin de sélectionner le plus efficace et le meilleur.

En ce qui concerne le point de vue de l’Islam sur la finance verte, Son Excellence a expliqué l’importance de ce type de financement, qui vise à dépenser de l’argent dans le financement d’activités et de programmes qui préservent l’environnement pur et propre et exempt de pollution nuisible à la vie et à l’avenir de l’humanité sur la planète. Son Excellence a souligné que l’Islam accorde de grandes récompenses à ceux qui plantent des arbres, de sorte qu’une personne, un animal ou un oiseau en mange. Il est donc permis, du point de vue de la charia, de dépenser les fonds de la zakat et d’allouer des Awqaf et des testaments à cette fin.

Son Excellence a conclu son discours en exprimant sa satisfaction du partenariat entre l’Académie et l’Académie internationale de recherche sur la charia en finance islamique en Malaisie (ISRA), qui a organisé cette conférence, souhaitant plus de coopération et de coordination avec toutes les autorités spécialisées en Malaisie et d’autres États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) afin de bénéficier de l’expertise scientifique et des vastes capacités de l’Académie pour atteindre leurs objectifs et servir les musulmans du monde entier.

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