Mme Sarah Amjad Hussain, Directrice du Département des Affaires de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes Âgées à l’Académie Internationale du Fiqh Islamique (AIFI), a participé à la 20ème session de la Commission Permanente Indépendante des Droits de l’Homme de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI ), qui s’est tenue au siège du Secrétariat général de l’OCI à Djeddah du 24 au 28 Joumada Al-Awwal 1444H correspondant au 18 au 22 décembre 2022G, en présence des représentants des États membres et des États observateurs auprès de l’OCI, dont leurs institutions nationales des droits de l’homme, des spécialistes de diverses organisations internationales et régionales compétentes, ainsi que des cadres supérieurs du secrétariat général de l’OCI et des médias.
La session, qui a été inaugurée par Son Excellence M. Hussain Ibrahim Taha, Secrétaire général de l’OCI, a commencé par la signature d’un protocole d’accord entre la Commission et le Conseil national malaisien des droits de l’homme, en plus des présentations par des orateurs principaux sur le sujet “Le droit à la vie de famille… Perspective islamique et perspective des droits de l’homme pour relever les défis auxquels est confrontée l’institution du mariage”.
L’ordre du jour de la conférence comprenait un certain nombre de sessions. La première session était intitulée “Efforts et stratégies pour protéger l’institution du mariage et de la famille… une perspective islamique et institutionnelle”. La deuxième session était intitulée “Une approche fondée sur les droits de l’homme pour protéger l’institution du mariage et de la famille”, tandis que la troisième session était intitulée “Le rôle des institutions nationales et des acteurs religieux dans la protection de l’institution du mariage et de la famille”.
Dans son intervention lors de la première session de la conférence, la directrice du Département des affaires familiales de l’Académie a souligné la nécessité de préserver et de protéger fermement l’institution de la famille afin d’assurer la survie de l’espèce humaine par la reproduction, qui est l’une des buts de la charia, à savoir le but de préserver la progéniture, qui s’inscrit dans le reste des buts de préserver l’âme, la religion, l’esprit et l’argent. Elle a également précisé qu’aucun de ces objectifs ne peut être préservé si la progéniture n’est pas d’abord préservée par le mariage et que toute violation ou manipulation du concept de mariage, ce contrat sacré entre un homme et une femme dans toutes les religions monothéistes, conduit à l’élimination automatique de la race humaine. Elle a ajouté que l’Académie avait publié de nombreuses résolutions et recommandations dans lesquelles elle indiquait l’importance et la nécessité de préserver l’institution de la famille et de veiller aux droits des femmes, des enfants et des personnes âgées, et rejetait toutes les tentatives visant à saper ou à nuire à l’institution de la famille en général et l’institution du mariage en particulier.
Tout au long de la semaine, la commission a tenu des discussions détaillées sur toutes les questions à l’ordre du jour de la session, y compris les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels dans les États membres de l’OCI, et les violations des droits de l’homme en Palestine et dans le Jammu-et-Cachemire occupé par l’Inde. La Commission tiendra également des réunions régulières de ses quatre groupes de travail concernés par la Palestine, les droits des femmes et des enfants, l’islamophobie et les minorités musulmanes, et le droit au développement, où des résolutions seront prises sur l’élaboration d’un futur plan d’action pour la Commission.
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