A l’aimable invitation de l’Organisation Islamique des Sciences Médicales (IOMS) au Koweït, Son Excellence Prof. Koutoub Moustapha Sano, Secrétaire Général de l’Académie Internationale du Fiqh Islamique (AIFI), a participé à la conférence internationale organisée par l’IOMS, intitulée : Maladies Sexuelle transmissibles, une épidémie qui se renouvelle – Risques et prévention du point de vue de la santé islamique, le dimanche 22 Joumada II 1444H, correspondant au 15 janvier 2023G, à Koweït City.
Dans son intervention à la première session de la conférence, Son Excellence a exprimé ses sincères remerciements et sa grande gratitude à l’État du Koweït, à ses dirigeants et à son peuple, pour le soutien et les soins apportés à l’Académie. Il a également exprimé ses remerciements à l’IOMS pour son travail inlassable visant à sensibiliser la Oumma à tout ce dont elle a besoin en termes de prévention et de protection contre les maladies et les épidémies, puis il a déclaré : « Si le monde pousse un soupir de soulagement après le recul d’un pandémie cosmique qui a détruit la progéniture, la richesse et les entreprises, et semé la terreur, la peur et la panique partout, et si nous avons tous appris au fil des années de son arrivée et de sa propagation dans le monde entier l’importance de la prévention et de la protection contre le fléau des pandémies et les dangers des épidémies, nous pensons que l’IOMS a réussi à choisir le thème de notre conférence, considérant que c’est l’un des sujets les plus importants de l’heure qui doit sensibiliser le public et le privé aux dangers qui découlent de ces maladies qui menacent l’individu et la société, et destructeur pour la race humaine. Les maladies sexuellement transmissibles faisaient et font toujours partie des affections qui ne font pas la différence entre un homme et une femme, ni entre jeunes et vieux, et les fœtus dans le ventre de leur mère n’en sont et ne seront pas à l’abri s’ils ne prennent pas les raisons que nous commandé de prendre en compte dans Sa parole, le Très-Haut: ((et il a pris par les raisons)), et les paroles du Prophète, prières et paix soient sur lui: “Prenez vos précautions puis placez votre confiance en Dieu”, et son dicton : “Fuyez le lépreux comme vous fuyez le lion “.
Il n’y a pas de cause plus grande et plus digne que d’unir nos efforts, d’intégrer des étapes et d’échanger des expériences afin d’offrir le traitement le meilleur et le plus efficace à ceux qui en sont affectés, d’une part, et afin de prendre des mesures préventives pour protéger ceux qui en sont en contact avec eux, y compris les conjoints et les enfants.
Si l’auto-préservation, la descendance, l’honneur et la lignée font tous partie des intérêts nécessaires à l’établissement des intérêts de la religion et du monde, comme l’a dit l’Imam Al-Shatibi, que Dieu ait pitié de lui, afin que s’ils sont perdus, les intérêts du monde ne mèneront pas à la justice, mais plutôt à la corruption et à la perte du salut au jour du jugement. Et si ces intérêts sont maintenus, leur réalisation dépend aujourd’hui de la prise de tous les moyens de prévention par les examens nécessaires pour tous ceux qui souhaitent se marier, et par des examens périodiques pour protéger les fœtus et leurs mères de ces maladies. En plus de cela, le moment est venu de s’éloigner de ce que certaines personnes ont fait, en termes de lien automatique entre contracter ces maladies et commettre l’immoralité, car il est absolument prouvé que tous ceux qui en sont infectés ne commettent pas l’immoralité, ou est impliqué dans un péché. Certains fœtus, nourrissons, femmes enceintes et personnes innocentes en sont affligés, et ils n’ont pas commis d’indécence ou d’acte coupable. Ils ne devraient pas porter le fardeau des autres, ni être punis pour le crime des autres !!
Il faut donc aujourd’hui un changement radical dans le discours qui insiste sur le lien absolu entre ces maladies et le fait de commettre des péchés. Au lieu de cela, ils devraient promouvoir la prise de conscience des personnes atteintes qu’il s’agit de maladies qui peuvent affecter n’importe qui, qu’il ait ou non commis un péché. Cette prise de conscience encouragerait les personnes atteintes à divulguer leurs maladies et à chercher un remède dans la paix et la sécurité.
Il est déclaré dans notre honorable charia que la maladie et la santé sont des tests de Dieu Tout-Puissant, et par conséquent, les malades, quelle que soit la cause de leurs maladies, doivent chercher un traitement, se repentir, demander pardon et désavouer tout ce que Dieu a interdit de l’immoralité et du mal. Quant aux bien-portants, leur devoir vis-à-vis de cette épreuve divine est de préserver leur santé en évitant tout ce qui lui nuit.
Cependant, cela n’empêche en rien l’appel à rester à l’écart des immoralités, apparentes ou cachées, et l’adhésion à la chasteté et à la pureté afin de se préserver, la progéniture, la lignée, l’honneur et la religion. Il a conclu son discours, qui a été très apprécié par les assistants, en priant pour ceux qui sont atteints de ces maladies pour un prompt rétablissement, et pour la bénédiction continue du bien-être pour ceux qui n’en ont pas souffert.
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