S’exprimant lors de la conférence internationale sur « L’éducation des filles dans les sociétés musulmanes : Défis et Opportunités » organisée par la Ligue islamique mondiale en collaboration avec le Premier ministère de la République islamique du Pakistan à Islamabad les samedi 11 et dimanche 12 janvier 2025, S.E. Prof. Koutoub Moustapha Sano, Secrétaire Général de l’Académie, a fait l’éloge du modèle pionnier et exceptionnel de l’Arabie saoudite en matière d’éducation des filles dans le monde en général et dans le monde musulman en particulier. Il a souligné qu’il y a plus d’un demi-siècle, les dirigeants saoudiens ont adopté une politique éducative pionnière qui a permis aux filles et aux jeunes femmes saoudiennes d’accéder à l’éducation à tous les niveaux et à tous les stades. L’État saoudien béni a créé des écoles, des collèges, des instituts et des universités pour les filles et les jeunes femmes dans toutes les villes et tous les villages du Royaume. Il a fourni toutes les installations et les services logistiques nécessaires à ces établissements d’enseignement, y compris les bâtiments et les moyens de transport, et a créé une présidence générale de l’éducation des filles chargée de les superviser et de formuler des politiques et des réglementations pour ces établissements.
Aujourd’hui, l’Arabie saoudite est devenue un modèle mondial en matière d’éducation des filles et des femmes. Elle est également le premier pays à accueillir la plus grande université féminine du monde, qui porte le nom de la défunte princesse Nourah bint Abdulrahman Al Saud, sœur du roi Abdulaziz bin Abdulrahman Al Saud, que Dieu ait pitié d’elle. Son Excellence a souligné que l’adoption de cette politique éducative par le fondateur de l’Arabie saoudite, le roi Abdulaziz bin Abdulrahman Al Saud, et ses vertueux fils après lui, découlait de leur conviction qu’il était important d’offrir aux filles et aux femmes une éducation aussi bien religieuse que temporelle afin de réaliser le progrès, Le développement et la renaissance globale du pays, ainsi que l’engagement des sages dirigeants à l’égard des enseignements du Coran et de la Sounna, qui rendaient la recherche du savoir obligatoire pour chaque musulman, homme ou femme, garçon ou fille. Son Excellence a souligné qu’il n’est permis à aucun être humain, à aucune époque et dans aucun pays, de priver les filles et les femmes d’éducation, car il s’agit pour elles d’un droit inaliénable et d’une obligation permanente imposée par Allah à la famille, à la société et à l’État. Il a également souligné que priver les filles et les femmes d’éducation constitue une violation flagrante de la Charia, qui ordonne explicitement leur éducation, et de l’accord unanime de la Oumma à travers les âges sur la nécessité de les éduquer. Il a aussi mentionné les nombreux maux associés au manque d’éducation, tels que l’ignorance, la pauvreté et les problèmes de santé.
Son Excellence a conclu en appelant les érudits de la Oumma du monde entier à faire face aux fatwas aberrantes qui contredisent le Coran et la Sounna et empêchent les femmes d’apprendre et d’être éduquées, et à répondre à tous les prétextes corrompus ainsi qu’aux coutumes et traditions rigides qui tendent à priver les femmes d’éducation, tant religieuse que temporelle, sur la base d’arguments peu convaincants qui ne peuvent pas être utilisés pour s’opposer à ce qui est fermement établi par le Coran, la Sounna et l’opinion unanime de la Oumma.
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