La vingt-cinquième session du Conseil de l’Académie internationale du Fiqh islamique (AIFI), lors de sa deuxième journée, Mardi 01 Shabaan 1444, Correspondent au 21 Février 2023, à Djeddah, a discuté d’un certain nombre de questions et de développements jurisprudentiels, notamment les médias sociaux et leurs normes, le phénomène des enfants des rues, en plus de l’impact des maladies mentales modernes sur l’aptitude légale selon la Charia.
La session scientifique liée aux médias sociaux a traité des dispositions relatives à la publication, alors que des savants et des experts ont discuté des dispositions relatives au commerce électronique et à l’exécution des contrats et obligations par les moyens de communication modernes, ainsi que des décisions juridiques relatives à la transmission de informations malveillantes et fausses et leur diffusion par les moyens de communication.
Des savants et des experts ont recommandé la nécessité d’adopter des réglementations strictes pour tenir responsables les parties qui publient ce qui offense les individus et les entités, et pour sensibiliser et éduquer sur les objectifs des médias sociaux et leur utilisation optimale, en plus d’assurer la diffusion de contenus ciblés par le biais de ces moyens.
Ils ont également exhorté les chercheurs et les spécialistes des technologies à trouver des solutions pour faciliter la conduite des contrats commerciaux et l’exécution des certificats par les moyens de communication modernes, tout en évitant les conséquences négatives qui peuvent en découler.
Lors de sa deuxième journée, la session a abordé le phénomène des enfants des rues et du travail forcé des enfants, où des savants et des experts ont confirmé que l’émergence et la propagation de ce phénomène ont deux raisons : l’effondrement presque complet des scrupules moraux et la quasi-totalité absence de dissuasion juridique.
Ils ont souligné que la règle de la charia appropriée pour ce phénomène est l’interdiction, car elle est considérée comme une injustice et une exploitation.
Les savants et les experts ont expliqué que la lutte contre ce phénomène passe par le renforcement de la conscience morale et l’application stricte des peines prévues par les lois pour toute personne impliquée dans ce phénomène, qu’il s’agisse du tuteur de l’enfant, d’un parent, d’un gang ou autre.
Des savants et des experts ont également discuté de l’impact des maladies mentales modernes sur la capacité en droit islamique, détaillant les types de maladies mentales et leur relation avec la responsabilité pénale.
Ils ont discuté des droits personnels, sociaux et économiques des personnes atteintes de maladie mentale, soulignant que les malades mentaux ont des droits comme tout le monde, y compris des droits personnels et de santé.
Les savants et les experts ont également discuté des contrôles pour la mise en œuvre des objectifs de la loi islamique dans la direction des transactions financières contemporaines conformément à la charia.
On s’attend à ce que le Conseil publie des décisions de la charia traitant de ces questions émergentes dans le cadre du jugement collectif original des savants du monde islamique à l’ère actuelle.
Il est à noter que la session poursuivra ses activités sur une période de quatre jours pendant la période du 20 au 23 février, avec la participation de plus de 200 savants de haut niveau de la Oumma des États membres de l’Organisation de la coopération islamique au niveau de 57 pays.
Il s’agit de discuter de 160 recherches scientifiques sur divers sujets.
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