La vingt-cinquième session du Conseil de l’Académie internationale du Fiqh islamique (AIFI) a poursuivi ses sessions scientifiques aujourd’hui, jeudi 03 Shabaan 1444, correspondent au 23 février 2023, dans la ville de Djeddah, pour discuter d’un certain nombre de questions et développements jurisprudentiels contemporains.
Des savants et des experts ont discuté du rôle des mécanismes de financement social islamique dans le soutien du travail humanitaire dans les zones de conflits, de conflits et de catastrophes.
Les savants et les experts ont expliqué que les outils de financement social islamique comprennent des outils obligatoires tels que la zakat sur les fonds, la zakat al-fitr et autres, et des outils non obligatoires basés sur les dons et les dépenses, tels que les prêts, les dotations et les legs, en plus des outils d’investissement comme la murabaha, la spéculation, le tawarruq et autres.
Ils ont affirmé que les outils de financement social islamique obligatoires et non obligatoires peuvent être utilisés pour soutenir le travail humanitaire afin de venir en aide aux personnes affligées lors de catastrophes, à celles touchées lors d’épidémies et aux personnes déplacées lors de conflits, que les bénéficiaires soient musulmans ou non musulmans.
Ils ont souligné que la finance sociale islamique aide à réduire la pauvreté, la famine et le chômage dans les sociétés, et qu’elle contribue à une croissance durable.
Dans ce contexte, des universitaires et des experts se sont également penchés sur le rôle des testaments en tant qu’outil efficace pour lutter contre la pauvreté et assurer la circulation de l’argent conformément à la charia.
Les savants et les experts ont souligné la nécessité d’activer le rôle des testaments par une législation claire et des lois sérieuses qui contrôlent leurs problèmes et permettent aux gens de les respecter, et mettent en évidence leur rôle dans la réalisation de la circulation et de la circulation de l’argent.
Ils ont également appelé à la mise en place d’institutions indépendantes spécialisées dans les testaments pour faire connaître les testaments et mettre en évidence leur rôle dans la lutte contre la pauvreté au sein des mécanismes islamiques de financement social.
Les savants et les experts participant au cours ont discuté de la question de “la décision sur l’avortement dû au viol et au changement de sexe dans l’Islam”, où ils ont abordé les étapes de la formation du fœtus et la décision légale sur l’avortement à chaque étape, en plus de la statuer sur l’avortement pour cause de viol et d’autres problèmes de santé liés à la sécurité de la mère.
Les savants et les experts ont également discuté des décisions juridiques liées au changement de sexe et si c’est pour des raisons correctives pour traiter les malformations congénitales ou pour d’autres raisons.
Des savants et des experts ont également abordé un certain nombre de questions économiques et bancaires, notamment certaines applications contemporaines de la fin du bail dans la propriété et de la lettre de garantie, sociale et documentaire.
En plus des discussions scientifiques, l’académie a également tenu une session spéciale pour discuter des projets de résolution sur les questions examinées à la vingt-cinquième session de l’académie, car il est prévu que l’académie rendra des décisions juridiques traitant de ces questions émergentes au sein du cadre de la jurisprudence collective originelle des savants du monde islamique à l’époque actuelle.
Il convient de noter que la session poursuivra ses travaux sur une période de quatre jours au cours de la période du 20 au 23 février, avec la participation de plus de 200 universitaires parmi les principaux universitaires du pays des États membres de l’OCI au niveau de 57 pays ; Il s’agit de discuter de 160 recherches scientifiques sur divers sujets.
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