Le Prix du livre arabe de Doha a organisé un séminaire scientifique intitulé “Une vie pour la science…témoignages” le dimanche 22 Chabane 1445, correspondant au 3 mars 2024. Les lauréats du premier Prix du livre arabe de Doha ont parlé de leur carrière scientifique, de leur relation avec l’écriture et de leur statut d’auteur, qui sont les sujets les plus importants abordés dans leurs écrits au cours des dernières décennies.

La cérémonie a été ouverte par M. Abdulrahman Al-Marri, conseiller médiatique du Prix du livre de Doha, qui a prononcé un discours à cette occasion dans lequel il a noté que “le Prix aspire à restaurer l’appréciation nécessaire de la culture arabe et de sa valeur, ce qui renforcerait le sens de la sincérité, de la loyauté et de la responsabilité à l’égard de la langue arabe et de sa promotion”. Il a souligné que le prix “vient à la lumière des nombreux défis de la science entre les peuples et les civilisations du monde, dans lesquels les langues sont entrées comme des vaisseaux culturels dans une course pour produire des idées originales et prendre le dessus dans divers domaines de la connaissance”.

Le Prof. Abdulwahid Allami, directeur exécutif du prix, a prononcé un discours dans lequel il a parlé des objectifs du prix, qui comprennent l’appréciation des efforts des chercheurs, la reconnaissance de leurs réalisations scientifiques, intellectuelles et cognitives, l’encouragement des individus et des institutions à fournir les meilleures connaissances sur les sciences sociales et humaines, l’honneur des études authentiques, leur vulgarisation, l’éloge des efforts de leurs auteurs, et le soutien aux principales maisons d’édition pour améliorer la qualité du livre arabe dans sa forme et son contenu.

Le Prof. Sedina Sadati a animé la première session de la cérémonie, au cours de laquelle le linguiste égyptien azharite, le Prof. Muhammad bin Muhammad Hasnain Abu Musa, membre du Conseil des hauts savants d’Al-Azhar, a parlé de certains de ses voyages dans l’éloquence arabe. En outre, le célèbre philosophe marocain Taha Abdel Rahman a parlé des motivations profondes qui l’ont poussé à écrire sur la philosophie et l’éthique; l’historien algérien Prof. Nasser Eddine Saidouni a raconté son parcours scientifique dans l’étude de l’histoire ; et le chercheur libanais Gerard Djehami a parlé de sa carrière scientifique centrée sur la philosophie.

Après une courte pause, le Prof. Al-Siddiq Omar Al-Siddiq a animé la deuxième session de la cérémonie, au cours de laquelle l’historien qatari Moustafa Aqeel Al-Khatib a parlé de son changement d’intérêt pour l’histoire, en particulier l’histoire du Golfe arabe, et le célèbre enquêteur et historien égyptien Ayman Fouad Sayed a parlé de son intérêt pour les études historiques et de ses expériences avec les manuscrits. Fihaa Abdul Hadi, historienne et chercheuse en histoire orale palestinienne, a parlé du rôle essentiel des femmes palestiniennes dans la lutte de libération en cours depuis l’occupation. Le Dr. Saad bin Abdulrahman Al-Bazai, universitaire saoudien de renom, a évoqué ses premiers souvenirs du livre, en particulier après son retour des États-Unis, où il a été initié à différentes écoles de critique et a complété ces connaissances par une vision systématique et critique des produits culturels non arabes.

S.E. Prof. Koutoub Moustapha Sano a conclu la deuxième session par une allocution résumant son parcours dans l’acquisition des sciences linguistiques et religieuses, en commençant par les cours scientifiques qu’il a fréquentés dès son jeune âge dans son pays, la Guinée, ses études en Arabie Saoudite et en Tunisie, puis son travail en tant qu’enseignant en Malaisie, où il a écrit la plupart de ses œuvres alors qu’il était professeur à l’Université Islamique Internationale de Malaisie.