S.E. Prof. Koutoub Moustapha Sano, Secrétaire général de l’Académie internationale du Fiqh islamique, a participé à la 48e édition du “Grand Symposium du Hadj” à La Mecque, en Arabie Saoudite, qui s’est tenue le lundi 4 Dhul Hidja 1445, correspondant au 10 juin 2024, sous le titre “Observant les jugements concernant le Hadj”, avec la participation d’environ 500 invités, y compris des ministres, des érudits et des intellectuels du monde musulman ; dans le but d’unifier et d’optimiser les efforts d’éducation des pèlerins sur la facilitation de l’accomplissement des rituels du hadj.
Le symposium a été ouvert par le ministre saoudien du Hadj et de la Omra, le Dr Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah, qui a prononcé un discours lors de la séance d’ouverture, dans lequel il a souhaité la bienvenue à leurs Excellences, aux dignitaires et aux experts participant au symposium.
Le secrétaire général a fait une intervention scientifique lors de la deuxième session principale, intitulée “La jurisprudence des exemptions et son impact sur la facilitation du rite du Hajj”, dans laquelle il a parlé de l’importance de faire la distinction entre les exemptions légales et les exemptions jurisprudentielles dans le rite du Hajj : “Il me semble qu’il y a une confusion entre ce que l’on appelle les exemptions légales et les exemptions jurisprudentielles, et le suivi des exemptions dans son concept fondamentaliste est destiné à suivre les exemptions jurisprudentielles, et non les exemptions légales, car les exemptions légales doivent être suivies, mises en œuvre et respectées, conformément au hadith du Prophète (PSSL) : (Allah aime que Ses exemptions soient prises comme Il aime que Ses ordres soient prises), ce qui signifie que tout comme nous respectons les ordonnances et nous y conformons, nous devrions également respecter les exemptions de la charia, qui sont les exemptions fondées sur le Coran et la Sunna.
Quant aux exemptions jurisprudentielles, il s’agit de décisions jurisprudentielles que les savants ont tissées autour de plusieurs questions jurisprudentielles différentes, et en les examinant, on constate que les preuves sur lesquelles s’appuient certains de ces savants ne sont pas solides, mais plutôt des preuves de poids, et ces exemptions sont souvent connues comme les dérapages des savants, ce qui explique pourquoi il a été dit dans le passé : ” Quiconque suit les dérapages des savants, sa religion devient mince, et on dit qu’il est hérétique : “Quiconque suit les dérapages des savants, sa religion devient mince, et on dit qu’il est hérétique, comme l’ont dit un certain nombre d’imams de la jurisprudence, tels que l’imam Sufyan al-Thawri, et l’imam Ibn Qayyim al-Jawziyyah a cité un certain nombre de savants antérieurs.
Son Excellence a souligné que les exemptions de la Charia doivent être respectées en ce qui concerne le Hadj et que, pour ce qui est des exemptions jurisprudentielles, il est nécessaire de se référer aux conseils jurisprudentiels et aux organes de la charia pour choisir parmi ces exemptions, étant donné qu’il s’agit de questions générales pour lesquelles la jurisprudence collective représentée au sein du Conseil des hauts savants du Royaume d’Arabie saoudite peut être consultée, l’Académie islamique de Fiqh de la Ligue mondiale musulmane et l’Académie internationale islamique de Fiqh de l’Organisation de la coopération islamique, soulignant que ces organes et conseils rassemblent les meilleurs érudits et juristes de la Oumma qui se réunissent pour énoncer les décisions de la charia sur ces questions et développements et qu’il convient de s’y référer.
Il convient de mentionner que le Grand symposium du Hadj est l’une des manifestations scientifiques les plus importantes organisées par le ministère du Hadj et de la Omra chaque année depuis 1390, ce qui correspond à 1970, afin de débattre des questions liées au Hadj et de servir les pèlerins.
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