Dr. Abdufatah Abnaouf: La santé est au cœur de l’être humain, et le droit à la santé inclut la protection des sociétés et des nations
24 November، 2024

Le Dr. Abdulfatah Mahmoud Abnaouf, Directeur du Département de la Planification et de la Coopération Internationale, représentant le Secrétaire Général de l’Académie, a présenté un discours lors de la 24ème Session Ordinaire de la Commission des Droits de l’Homme de l’OCI, intitulé: “Perspective Juridique Internationale, Normative et Islamique sur le Droit à la Santé” le dimanche 22 Joumada Al-Oula 1446, correspondant au 24 novembre 2024, à Jeddah.

Le Dr Abnaouf a commencé son exposé en déclarant : “Tout d’abord, j’adresse mes sincères remerciements et mes salutations à la Commission permanente indépendante des droits de l’homme pour l’organisation de cet événement sur ce thème important qu’est le droit à la santé dans la perspective islamique, qui confirme son intérêt permanent et constant pour tout ce qui a trait au domaine des droits de l’homme”. Il a ensuite présenté une vue d’ensemble du droit à la santé du point de vue de la charia, soulignant que la protection du droit à la santé est la protection des êtres humains, des sociétés et des pays, considérant que la santé est le centre de l’être humain et sa base, et que par conséquent les chartes internationales, les conventions, les traités, les règlements et les diverses législations s’y intéressent en raison de son importance extrême et de son lien avec la vie et la survie de l’être humain.

Le Dr Abnaouf a passé en revue ce droit dans le cadre des conventions internationales, notamment la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966, le Pacte international relatif aux droits économiques et sociaux de 1966, la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale de 1965, la Convention relative aux droits de l’enfant de 1989, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples de 1979, ainsi que d’autres chartes et conventions internationales. Il a ensuite parlé du droit à la santé du point de vue de l’Islam, en soulignant la volonté de l’Islam de protéger et de préserver l’âme humaine, en accordant une grande importance à notre riche patrimoine intellectuel, qui comprend de grandes valeurs, dont la base est de réaliser le bien de l’humanité, de lui ôter toute gêne et toute difficulté, et de lui faciliter la tâche. Il a souligné que la jurisprudence islamique est compatible avec tous les aspects de la vie et a cité de nombreuses références coraniques et hadiths qui soulignent et appellent à ce droit. À cet égard, il a fait référence à ce qui a été abordé dans le document détaillé publié lors de la vingt-troisième session de la Conférence du Conseil de l’Académie, qui s’est tenue à Médine, sous le titre : “La nécessité de protéger l’âme et l’intégrité de la personne” : “La nécessité de protéger l’âme et la santé humaine et de la préserver autant que possible des maladies, ce que la charia a rendu obligatoire pour sauver les vies et les âmes de la perdition, et a fait de la sauvegarde de l’âme un droit pour chaque individu, en prévenant les maladies et les affections avant et après qu’elles ne surviennent.

Le Dr Abnaouf a conclu en passant en revue les contributions de l’Académie internationale du Fiqh islamique dans ce domaine, soulignant que l’Académie a établi des partenariats stratégiques avec plusieurs institutions liées à la santé grâce auxquels elle vise à réaliser la convergence intellectuelle et l’intégration des connaissances entre les juristes et les spécialistes dans le domaine des études médicales et de la santé afin de clarifier les règles de la charia sur les questions de la vie contemporaine et de réaliser l’intérêt de l’humanité tout entière. Il s’agit notamment de l’Organisation islamique des sciences médicales au Koweït, de l’Institut de normalisation et de métrologie des pays islamiques (SMIIC), du Groupe consultatif islamique contre la polio en coopération avec l’Organisation mondiale de la santé, l’Université Al-Azhar et l’Organisation de la coopération islamique, et de l’Autorité saoudienne des aliments et des médicaments, entre autres.

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