Au nom de SAR Prince Khaled Al-Faisal, Conseiller du Serviteur des Deux Saintes Mosquées et Gouverneur de la région de Makkah Al-Mukarramah, SAR Prince Saoud bin Abdullah bin Jalawi, Gouverneur de Djeddah, a patronné lundi 29 Rajab 1444, correspondant à 20 février 2023, le lancement de la 25ème Session du Conseil de l’Académie internationale du Fiqh islamique (AIFI), en présence du Président de l’Académie, S.E. Cheikh Dr. Saleh bin Abdullah bin Humaid, le Secrétaire Général de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), S.E.M. Hussein Ibrahim Taha, et le Secrétaire Général de l’Académie, S.E. Prof. Koutoub Moustapha Sano, et en présence d’un certain nombre d’éminents et honorables savants membres et experts de l’Académie internationale du Fiqh islamique.
Lors de son discours à la cérémonie d’ouverture de la vingt-cinquième session du Conseil de l’AIFI, Prof. Sano a expliqué que la session actuelle vient après quatre ans, au cours desquels l’humanité a subi divers types de calamités et de douleurs qu’elle n’avait pas connues auparavant, et l’humanité a connu des formes de défis et de changements au milieu de celle-ci, et le monde a été témoin sous elle de sortes de des calamités et des développements qu’il n’a jamais connus.
Prof. Sano a exprimé la gratitude de l’AIFI au gardien des deux saintes mosquées, le roi Salman bin Abdelaziz Al Saoud, et à son prince héritier, le prince Muhammad bin Salman, Premier ministre d’Arabie saoudite, pour le soin et l’attention constants accordés a l’AIFI, y compris le soutien apporté à cette session par l’intermédiaire de la délégation permanente du Royaume auprès de l’OCI.
Pour sa part, le président de l’Académie internationale du Fiqh islamique, Cheikh Dr. Saleh bin Abdullah bin Humaid, a confirmé que la session actuelle de l’Académie est diversifiée en termes de participation, de sujets et de volume de recherche qui lui sont présentés, indiquant que les participants à la session représentent un groupe des meilleurs savants et penseurs du Oumma.
Il a expliqué que les sujets de la session en cours s’élevaient à une quinzaine de thèmes répartis sur des thèmes importants dans les calamités du culte, les défis de la famille, la rencontre, l’éducation, et les évolutions de la finance et des affaires, alors que le nombre de recherches atteignait la centaine soixante-cinq.
Cheikh bin Humaid s’est adressé aux participants au cours en disant : « Nous espérons que vous, les savants et les experts, après Dieu, que Sa Majesté soit exaltée, remplirez le devoir de clarification que Dieu a confié aux gens de connaissance, en tout temps et en tout lieu, sur la base du livre selon lequel Dieu a fait la clarification de tout, l’orientation et la miséricorde les honorables Compagnons. »
A son tour, le secrétaire général de l’OCI, M. Hussein Ibrahim Taha, a expliqué que les axes de la session en cours font partie des questions qui s’imposent à la nation islamique, et à ses centres intellectuels et religieux, en particulier l’AIFI.
Il a souligné que les défis contemporains exigent que les savants et les penseurs les traitent et travaillent à éduquer les sociétés d’une manière qui préserve leur religion et contribue à renforcer la sécurité et la stabilité dans leurs pays et dans le monde.
Hussein Taha a indiqué que le Secrétariat général de l’OCI affirme son soutien à la marche et aux activités du Conseil, et appelle tous les États membres à le soutenir. Il souligne également l’importance de soutenir le Fonds Waqf du l’AIFI, afin d’atteindre ses nobles objectifs et diverses initiatives.
Il a souligné que les enseignements de la vraie religion islamique stipulaient l’éducation des filles et l’égalité du droit à l’éducation entre les sexes, soulignant que, malheureusement, cette question est revenue sur la table des discussions en raison de l’idée fausse adoptée par certains groupes à cette époque.
Hussein Taha a remercié le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdelaziz Al Saoud et son Prince héritier Mohammed bin Salman, Premier Ministre, pour leur empressement de fournir tous les moyens de travail et de succès à l’AIFI et à l’OIC en général.
A la fin de la cérémonie, le Prince Saoud bin Jalawi, Gouverneur de Djeddah, a honoré les parrains de la session.
La première journée de la session a également vu la tenue de trois sessions scientifiques : la première a porté sur l’énoncé du statut obligatoire de l’éducation, tant religieuse que laïque, pour les deux sexes en Islam ; Alors que la deuxième session scientifique était consacrée à la recherche thématique, “L’impact de la pandémie de Corona sur les décisions de la charia sur les cultes, la famille et le crime ” et “Les effets de la pandémie de Corona sur les décisions de la charia sur les transactions, les contrats et les obligations financières .”
La troisième session scientifique a traité du règlement de la prière dans une langue autre que l’arabe, avec ou sans excuse, et du règlement de la prière derrière le téléphone, la radio et la télévision.
On s’attend à ce que le Conseil publie des résolutions de la charia traitant de ces questions émergentes dans le cadre du jugement collectif original (Ijtihad) des érudits du monde islamique à l’ère actuelle.
Il est à noter que la session poursuivra ses activités sur une période de quatre jours pendant la période du 20 au 23 février, avec la participation de plus de 200 savants de haut niveau de la Oumma des États membres de l’Organisation de la coopération islamique au niveau de 57 pays ; Il s’agit de discuter de 160 recherches scientifiques sur divers sujets.
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